dimanche 29 mai 2011

L'assassin royal, tome 1 : l'apprenti assassin, Robin Hobb

 
La fantasy était un genre dont j’entendais beaucoup parler sans avoir jamais testé, à part la saga Harry Potter dont je suis très fan et quelques séries jeunesse que j’avais lues plus jeune. C’est pourquoi j’avais participé au swap bitlit-fantasy organisé sur Livraddict et avait été ravie de mon colis envoyé par Lebonsai. A l’occasion d’une LC avec Syl, je me suis enfin décidée à lire le tome 1 de l’Assassin royal qu’il me recommandait, comme d’ailleurs beaucoup d’autres gens !





 Fitz est ce qu’on appelle un bâtard, né de l’union de Chevalerie, l’héritier du trône des six royaumes et d’une paysanne. Abandonné sur le pas du château de Castelcerf par sa famille maternelle à l’âge de six ans, il est recueilli par Burrich, le bras droit et meilleur ami de son père. Quant à ce dernier, il décide de renoncer à son avenir et de se retirer avec sa femme dans une résidence secondaire, laissant sa place de roi à son frère cadet. Fitz, qui n’a jamais eu l’occasion de le rencontrer, grandit donc seul au château, ayant le sang trop royal pour passer son temps avec les domestiques, mais restant un bâtard qui n’a pas sa place au château pour les autres membres de la famille royale. Jusqu’au jour où le roi Subtil décide qu’il devra suivre l’apprentissage d'Umbre, pour devenir assassin royal. On suit donc l’apprentissage et les nombreuses aventures que va connaitre Fitz au fur et à mesure qu’il grandit.

Pour une première expérience en matière de fantasy, je crois qu’on peut dire que c’est réussi ! J’ai beaucoup aimé ce premier tome qui met en place un univers prometteur. Robin Hobb semble ne rien laisser au hasard, et je sens qu’il me reste encore bien des choses à découvrir dans les tomes suivants sur les six royaumes et leurs habitants. J’ai adoré le côté fouillé du fond de l’histoire : on suit Fitz, mais on apprend petit à petit de nombreux éléments sur le pays où il vit : son économie, ses « relations internationales » (les conflits avec les Pirates rouges, les mariages avec les autres régions pour élargir les territoires), sa magie… Tout était si bien mis en place, sans être trop didactique que c’était un réel bonheur de tout découvrir progressivement.
Je ne peux pas parler de ce livre sans parler de ses personnages : Fitz est un vrai héros, auquel on s’attache beaucoup, à la fois pour ses qualités et ses défauts. Il m’a beaucoup touchée par sa solitude et le fait qu’il n’ait pas vraiment d’ami qui le comprenne et avec qui il puisse partager ses sentiments. Il a une grande honnêteté qui le pousse à dire sans fioritures lorsque ses propres défauts l’énervent, ou lui font honte. C’est une chose que l’on rencontre assez rarement dans les romans, et ça ne l’a rendu qu’encore plus attachant.
Il y a bien sûr de nombreux personnages secondaires qui sont également émouvants : Burrich, qui a un caractère bourru mais est si affectueux au fond de lui, Dame Patience, la femme de Chevalerie qui est complètement loufoque, le fou qui m’a beaucoup intriguée et que j’espère revoir par la suite, le prince Vérité que l’on apprend à mieux connaitre vers la fin du livre, le fou qui est vraiment spécial mais que j'ai beaucoup aimé, et les chiens avec lesquels Fitz entretient des relations très fortes, car pour une raison qui n’a pas été encore totalement expliquée, il peut partager leurs sentiments et pensées, ce qui horrifie d’ailleurs les hommes autour de lui…

L’histoire est bien construite, on sent dès le début que l’on n’a pas tous les éléments en main et que l’on va aller de révélation en révélation. Le style de Robin Hobb est agréable et fluide, et beaucoup plus élaboré que ce à quoi je m’attendais. C n’est pas parce qu’on est dans de la fantasy que l’histoire est privilégiée par rapport au texte lui-même, un préjugé que j’avais sur le genre…
Ce livre m’a évoqué Harry Potter : un jeune garçon orphelin (il n’a aucun souvenir de sa mère et son père meurt avant qu’il l’ait rencontré), seul et dont on suit l’apprentissage dans un milieu teinté de magie. Surtout, la maitrise de l’intrigue promet bien du plaisir et des découvertes pour les tomes suivants. Comme JK Rowling, Robin Hobb sait dès le premier tome où elle va nous emmener et nous laisse savourer notre chemin… c’est la première fois que je retrouve ce sentiment depuis les reliques de la mort, et c’est un plaisir incroyable !

Il m’en a fallu du temps pour lire ce livre (deux semaines tout de même !), car ce pavé de 500 pages demeure dense et assez peu fourni en dialogues (ce qui s’explique par le fait que Fitz passe la plupart de son temps seul !), et j’ai regretté d’avoir eu aussi peu de temps pour lire à ce moment. Ce fut en tout cas une très belle découverte, et même un coup de cœur ! Je lirai la suite bientôt, mais sans doute pendant les vacances cet été pour mieux me plonger dans la lecture…

Merci Lebonsai pour la découverte ! Vous pouvez retrouver l’avis de Syl, qui a réussi à lire le livre en jour (je crois qu’elle n’est pas tout à fait normale !) et a également beaucoup aimé. Pardon pour le retard !

dimanche 22 mai 2011

Le mec de la tombe d'à côté, Katarina Mazetti


Le mec de la tombe d’à côté fait partie de ces livres que j’achète avec crainte : ils me font envie, et en même temps, j’ai horriblement peur d’être déçue. Parce qu’il a eu un énorme succès et que je n’en ai entendu que du bien, ce qui n’est pas toujours bon signe pour moi : j’en attends trop et j’ai des goûts qui ne s’accordent pas toujours avec les best-sellers… souvent je ressors frustrée de livres comme ça. Ce n’est que le fait que l’auteure soit suédoise (cf billet précédent sur mon amour de ce pays) qui m’a convaincue.

Et Le mec de la tombe d’à côté fait aussi partie de ces livres que j’achète avec crainte, mais où j’avais totalement tort d’avoir peur. Oui, le livre a été un succès, et oui j’ai été conquise comme les autres ! C'est d'ailleurs très drôle, car pendant les quelques jours où je l'ai lu, pas moins de quatre personnes m'ont dit "aah il est super ce livre !" en me voyant avec, chose qui m'arrive rarement (plus une qui m'en a parlé sans même savoir que je le lisais !).


Voici une histoire d’amour atypique, et cela commence dès le début, la rencontre : Benny et Désirée se côtoient régulièrement au… cimetière ! Ils passent progressivement du mépris à l’attirance et malgré leurs différences, autant dans l’apparence que dans le caractère et leurs gouts, ils tombent amoureux. Une telle originalité donne déjà envie de lire le livre.

Malheureusement pour eux, le début de leur histoire n’est que le début des problèmes ! Pas facile de construire une relation quand on a des vies complètement opposées : Benny est agriculteur et aime les boulettes de viande, les « köttbullar » typiquement suédoises et vit avec ses vaches dans une ferme décorée de napperons au point de croix, Désirée est bibliothécaire et adore lire de la poésie et aller au théâtre ou à l’opéra. Quand ils veulent se faire une soirée DVD, ils sont obligés de louer deux films, et ce détail dit tout sur le dilemme qui très vite se pose à eux : peut-on renoncer à sa vie et toutes nos habitudes pour suivre la personne qu’on aime ?

Mine de rien, ces questions se posent à nous dans toutes nos relations avec les autres, et ont fait frétiller de joie l’ancienne étudiante en sociologie que je suis (si j’étais prof de socio, je donnerais d’ailleurs ce livre à lire pour le chapitre sur les différentes identités culturelles, tant on pourrait dire de choses sur le sujet). Katarina Mazetti a vu le sujet avec une telle justesse qu’il m’a semblé que n’importe qui qui s’est retrouvé dans une situation un peu pareille doit s’identifier totalement aux personnages. 

 Parce qu'il n'y a pas toujours de la neige en Suède :D


Mais en dehors de l’aspect scientifique  avec lequel je ne vais pas trop vous barber, j’ai adoré la relation entre Benny et Désirée. Le premier est adorable dans sa volonté de bien faire et son incompréhension des réactions de Désirée. Si je comprends très bien que le côté froid de Désirée (la façon placide dont elle parle de son défunt mari fait froid dans le dos !) dérange certains, il m’a au contraire beaucoup plu par son ton décalé ! Elle semble terne, fade, habituée à une vie morne ; et pourtant, elle se jette corps et âme dans la relation périlleuse qui l’attend. J’ai aimé la découvrir petit à petit au court du roman, avec ses qualités et ses défauts.

Le livre m’a souvent fait rire, il emporte sur son passage une grande joie de vivre qui donne envie d’envoyer valdinguer nos habitudes et de nous lancer comme nos deux héros, de prendre des risques. 


« Horloges biologiques. Je me les imagine comme d’énormes réveils, avec un petit marteau qui frappe frénétiquement sur deux cloches rondes jusqu’à ce qu’on se réveille toute paniquée avec une folle envie de se reproduire, ou au moins de procréer. »



Et il y a des petits moments de grâce et de poésie, où l’écriture de Katarina Mazetti nous repose tout doucement et où il nous semble presque sentir la douceur de l’instant présent, l’émotion de Désirée et Benny qui croient à peine qu’ils ont mérité ce qui leur arrive et n’osent pas se demander quand cela s’arrêtera, car cela devra forcément s’arrêter.


« Et j'organisais des Heures de conte uniquement pour pouvoir regarder en douce les enfants qui écoutaient. Les yeux éveillés, la bouche à moitié ouverte, le corps tourné vers le conte comme une fleur vers le soleil. J'étais voyeur d'enfants. »


J’aurais pu citer la moitié du bouquin, tant il est truffé de passages réjouissants ou poétiques. Pour le reste, vous n’aurez qu’à le lire !

Pour ceux qui ne sont pas au courant, la suite a été publiée aux éditions de Gaïa.

  

 Et deuxième info : l'adaptation en pièce de théâtre est en ce moment à l'affiche aux Bouffes parisiens pour encore quelques temps !

En résumé, un livre qui fait aimer ses personnages, fait rire, met de bonne humeur mais est aussi touchant et peut faire réfléchir. Qui dit mieux ? :)
Retrouvez les avis de Mlle Lily et Azilys avec qui j'ai fait cette lecture commune !

vendredi 20 mai 2011

Challenge Scandinavie blanche et noire


Et un challenge de plus ! Celui-ci ne sera pas si dur (me dis-je au fond de moi pour me déculpabiliser !) car j'ai plein de livres dans ma PAL qui y correspondent et il me forcera à profiter des lectures suédoises qui sont à ma disposition jusqu'à la fin de mon stage.
La Scandinavie est une région que j'adore, et j'ai appris à encore plus apprécier sa littérature lors du Salon du livre de Paris qui la mettait à l'honneur au mois de mars.
Comment donc ne pas craquer pour ce challenge organisé par Prune qui propose de découvrir au choix la littérature "noire" (les polars scandinaves si populaires en ce moment, depuis le succès de Millenium) et la littérature "blanche", qui recèle de perles à découvrir !

Petit couinement au passage : hiii je suis allée là ! J'ai même une photo prise exactement au même endroit ! (C'est Stockholm pour ceux qui ne connaissent pas).

Il y a plusieurs catégories qui donnent l'opportunité de mener son challenge comme on le préfère, je vous donne les explications de Prune : 

Le principe des deux défis est le même, il s’agit de faire le tour de la Scandinavie par ses lectures. Comme la Scandinavie (au sens large) comprend 5 pays (Danemark, Finlande, Islande, Norvège, et Suède) chacun des deux défis comprend au moins 5 lectures. Pour corser un peu les choses, dans chacun des deux défis, il y a trois niveaux :
Catégorie Ourson : lire au moins un roman de chacun des 5 pays scandinaves (soit un minimum de 5 romans).
Catégorie Flocon : lire au moins un roman de chacun des 5 pays scandinaves et approfondir sa connaissance d’un des pays en lisant au moins trois auteurs différents du même pays (soit un minimum de 7 romans).
Catégorie Étoile des neiges : lire au moins un roman de chacun des 5 pays scandinaves, approfondir sa connaissance d’un des pays en lisant au moins trois auteurs différents du même pays, et approfondir sa connaissance d’un des auteurs en lisant au moins 3 de ses romans (soit un minimum de 9 romans).
On peut bien sûr s’inscrire en catégorie ourson, et passer ensuite en catégorie flocon, puis éventuellement en catégorie étoile des neiges. On peut aussi mêler les deux challenges pour faire un défi Scandinavie noire et blanche à la carte, l’essentiel étant de passer par les cinq pays.

Pour ma part, ce sera à la carte en catégorie Flocon avec la Suède. J'ai été tentée par l'étoile des neiges, mais n'ayons pas les yeux plus gros que le ventre...
Je vais donc pouvoir écumer ma PAL nordique :
- Le mec de la tombe d'à côté (déjà lu, il inaugurera ce challenge, chronique pour demain !)
- Montecore de Jonas Hassen Khemiri qu'il faut que je termine !
- La cinquième femme et les chaussures italiennes de Henning Mankell
- Le tome 1 de Millenium que j'ai lachement abandonné au bout de 50 pages... et les deux autres !
- Mariés d'August Strindberg
- L'intégrale Fifi Brindacier d'Astrid Lindgren
Et quand ce sera fini... il sera temps d'inspecter les magazines Lire et Le magazine littéraire qui avaient consacré leurs dossiers en mars à cette partie du monde, afin de trouver des idées pour les autres pays !

N'hésitez pas à vous inscrire pour découvrir cette belle littérature en allant sur le blog de Prune ! Merci à l'or des chambres de m'avoir permis de connaitre ce challenge !

jeudi 19 mai 2011

Hex Hall, Rachel Hawkins


Sophie est une sorcière qui effraie un peu les lycéens de son âge avec ses sorts, et se retrouve à la pension Hex Hall à la suite d’un sortilège amoureux qui a mal tourné. Hex Hall accueille tous les « Prodigium » (c’est-à-dire les créatures dotées de pouvoirs magiques si j’ai bien compris) qui, comme elle, se sont mis en danger en se faisant remarquer dans le monde des humains. A peine arrivée, elle se retrouve colocataire d’une vampire, se fait baver dessus par un loup-garou et remarque tout de suite un beau sorcier (forcément, difficile d’avoir un roman pour ados féminin sans avoir un beau garçon dont l’héroïne tombe amoureuse !), tandis que la copine de ce dernier veut la faire rentrer dans son cercle de sorcières… et dès le début, Sophie se fait remarquer, car il y a bien des choses sur son passé et son identité qu’elle ignore.

Voilà pour le pitch qui est assez alléchant ! Le coté école magique dans ce livre a un côté fascinant qui m’a tout de suite plu et l’idée de rassembler différentes créatures magiques dans une même école était très bonne. Comme dans n’importe quel lycée, il y a le bouc émissaire (Jenna, la coloc vampire de Sophie), les filles populaires, et surtout les tensions et discriminations entre groupes : les fées restent entre elles et se moquent des métamorphes (personnes qui se transforment en différents animaux, mais différemment des loup-garous) par exemple. 
J’ai trouvé tout ça assez bien fait et même si les ados en questions étaient des êtres surnaturels, cela les rendait plutôt réalistes ! La relation entre Sophie et Jenna, qui ne rentrent pas dans ces logiques de groupes, était attendrissante et rendait les deux héroïnes très attachantes. Par contre, les méchantes étaient un peu trop stéréotypées à mon gout…

Ca se gâte malheureusement vers le milieu de l’intrigue, où tout prend un côté un peu trop facile. Des filles sont agressées et manquent de trouver la mort, or, Sophie en parle comme si elle parlait de la pluie et du beau temps. Elle apprend également l’existence d’organisations qui cherchent à exterminer les Prodigium, et elle en particulier, mais là, pareil, on ne ressent aucune angoisse ou même crainte malgré les descriptions.   
Et  ça gâche tout, car quand je lis un livre, j’ai besoin d’y croire à fond. Dès que ça bloque quelque part, et que j’arrête d’y croire, je suis tellement déçue que j’en veux à l’auteur. Voilà donc ce que j’ai ressenti en refermant le livre, l’envie de dire à l’auteur que tout commençait bien, et qu’elle aurait pu mieux faire.


En vérité, tout avait un petit côté  « Harry Potter en moins bien ». L’école de magie où on suit des cours en rapport avec la magie, son histoire… le bal pour Halloween, la forêt interdite… mais le livre était trop court, et là où JK Rowling réussit à nous entrainer dans son univers en détaillant comme si on y était les cours que suit Harry et les troubles amoureux qu’entraine tout bal d’école qui se respecte, Rachel Hawkins n’a fait que frôler la surface. Je sais que c’est dur de comparer un livre à Harry Potter qui est tellement célèbre, et je ne le fais généralement que peu, mais là, ça m’a un peu sauté aux yeux ! (et Lord Byron, un des profs, m’a vraiment fait penser au professeur Binns, par exemple…).

Malgré ce côté irréaliste et trop peu développé, j’ai quand même passé un très bon moment avec ce livre ! Je lirai donc très certainement la suite (pour savoir ce qui arrivera à Sophie et au beau Archer !), et si vous avez envie de vous détendre et qu’il vous fait envie, n’hésitez pas ! Peut-être que les côtés négatifs vous dérangeront bien moins que moi.
Les avis de Tachas et Azilys qui sont assez d'accord avec moi !

dimanche 15 mai 2011

Dimanche en photo : Montmartre

Dimanche dernier, j'ai profité d'un week end en compagnie de mon amoureux pour faire une petite balade à Montmartre, quartier très touristique, mais difficile de résister au charme romantique de ses petites rues.


Ce quartier a aussi été très marqué par l'histoire du cinéma français (on pense bien sûr aujourd'hui à Amélie Poulain, mais réduire Montmartre à elle serait réducteur). Si aujourd'hui, de nombreux lieux ont disparu et qu'il est difficile de reconnaitre le Paris d'autrefois, on sent quand même une atmosphère un peu désuète à Montmartre, comme si le temps avait été un peu plus lent que dans le reste de la ville.

 C'est dans ce quartier qu'a été tourné le merveilleux 400 coups de Truffaut.

Difficile d'échapper à Yann Tiersen pour illustrer ce billet. Même si j'avais envie de mettre tous ses morceaux tant je les aime, j'ai opté pour une chanson qui me touche de la BO d'Amélie :

Dimanche en photo est une initiative de Liyah
Et chez Evertkhorus, MyaRosa, Lounima, Tiphanie, Hilde, Cacahuete, Lisalor, Choupynette, Elora, Melisende, Fleur, Une maman, Liliba, 100choses, Anjelica, Myrtille, Sandrine, Hérisson, Mohamed SemeUnActe, Ankya, Grazyel, Tinusia, Katell, Choco, LatiteSofynet, Art Souilleurs, Dounzz, SeriaLecteur, Minifourmi, Azilice, Scor13, Stieg, Estellecalim, Margotte,

lundi 9 mai 2011

Dimanche en photo(s) (du lundi) : des mariages et de l'Angleterre

Ce dimanche en photo sera l'occasion de faire un retour sur le week end dernier. Bien sur, ça n'a échappé à personne, et j'ai trouvé la blogo littéraire particulièrement sensible à ce sujet : le mariage du prince William et de Kate Middleton !

 Tout le monde n'attendait que de voir à quoi ressemblerait la robe de Kate... (d'ailleurs à ce niveau, il y a de l'amélioration par rapport à sa défunte belle-mère !)

Ouf, les années 80 sont derrière nous !

En attendant, j'ai pu profiter du mariage en direct même d'Angleterre et étais donc au cœur de la foule en délire de l'ambiance. Nous avons évité Londres donc il n'y a pas eu de problèmes de circulation ni de gens trop excentriques (je ne sais pas, on aurait pu en voir déguisés...) en revanche, les unes des journées donnaient le ton et des Union Jack étaient sortis un peu partout.
Le Sun qui est le seul à avoir pu obtenir en exclusivité l'avis de lady Di sur le mariage !
Avec une préférence pour la Une du Guardian : "Deux personnes se marient aujourd'hui - avec deux millions de personnes qui les regardent"

Les librairies des relais autoroutes avaient également sorti les rayons spécial royal wedding :

Bien sur, il suffisait de rentrer dans n'importe quelle boutique de souvenirs pour acheter un objet à l'effigie des mariés ! Sauf dans les endroits en rupture de stock...
Qu'est-ce que ce sera pour vous ? Un plateau, un porte-clés ou la traditionnelle tasse ?

Mais le mariage princier n'était pas le seul événement de mon week end puisque j'étais à la base partie en Angleterre célébrer un autre mariage dans la belle-famille, qui était le lendemain.
En dehors du plaisir que l'on a généralement dans un mariage à (re)voir la famille et partager un fabuleux jour, j'ai adoré découvrir les mariages à la britannique et observer les différences avec nos coutûmes !
Tout d'abord, pas besoin de passer par la mairie, on peut si l'on veut se marier dans n'importe quel endroit qui a reçu l'autorisation de célébrer des cérémonies. Nous étions donc dans un très bel hôtel doté d'un parc immense...

 Vous avez remarqué ? Pas un seul nuage dans le ciel !

La cérémonie dans une très belle pièce où jouait un quatuor à cordes m'a permis de me croire dans un film : j'ai pu entendre la fameuse déclaration "si quelqu'un s'oppose à cette union, qu'il parle maintenant ou se taise à jamais" et la personne qui dirige la cérémonie a demandé à la famille et aux proches de jurer qu'ils soutiendront le couple de ceux qui se marient. Tout cela m'a semblé très exotique par rapport aux arides articles du code civil que le maire lit aux futurs mariés en France... Les proches ont également lu des poèmes d'amour un peu niais tout à fait pittoresques et choisis par les mariés eux-mêmes.

 Un avantage de faire la cérémonie dans un hôtel, est que tout est sur place : le repas et les chambres pour rentrer se coucher après avoir fait la fête !
L'inconvénient est qu'il n'y a pas de cortège de voitures : dommage le jour de son mariage de ne pas faire la fière quand on a une voiture pareille à sa disposition...

Ensuite, pendant le repas, a lieu la tradition des discours, chose qu'on a vu des tas de fois dans les films... mais pas beaucoup dans les vrais mariages en France !
Il y a d'abord celui du père de la mariée, qui était très émouvant, puis celui du marié lui-même et enfin, le témoin, le "best man". Le but de ce dernier est de faire rire l'assemblée en racontant des anecdotes sur le marié, et plus elles sont embarrassantes, mieux c'est ! Même si tout ça a a un côté convenu, c'est une tradition que je trouve très sympathique.

Autant vous dire qu'après un tel week end, je n'avais guère envie de partir... mais j'y retournerai (avec en plus une proposition de profiter de l'appart londonien du cousin de mon copain, difficile de résister !), et en attendant, j'ai rapporté des petits souvenirs ! 


Une tasse Will et Kate offerte pour continuer à être dans l'ambiance !
J'ai craqué sur ce marque-page aimanté Hermione, il fut un cadeau d'anniversaire un peu en retard... quant au livre, je vous en avais parlé d'un air enthousiaste car c'est la suite de La porte aux oiseaux. Je n'ai pas hésité un instant quand je l'ai trouvé dans une petite librairie ! Craquage raisonnable mais si nous avions été dans une plus grosse ville avec plus de choix, les conséquences auraient été tragiques ;)

Le royal wedding sur la blogosphère : Syl qui a suivi la cérémonie en direct, Mlle Lily que l'ambiance a inspirée niveau shopping et The shop around the corner et FondantOchocolat.

Dimanche en photo, un événement créé par Liyah.