mardi 31 janvier 2012

Des challenges et du temps qui file entre les doigts

Hello hello chers lecteurs que j'ai délaissés ces derniers temps (pas ma faute, si vous saviez comme ma connexion internet me met des batons dans les roues pour publier le moindre petit article....celui-ci y compris !)


En attendant, des nouvelles de deux challenges auxquels je participe :
Le challenge scandinave de Prune est renouvelé... OH JOIE ! Je suis loin d'avoir écoulé ma pal nordique, j'ai pas fait toutes mes chroniques et j'ai encore envie de découvrir plein de livres de ces pays ! Donc je rempile sans hésiter jusqu'en 2013 et je vous conseille de vous inscrire si ça vous tente !
Les instructions sont un peu compliquées donc je vous laisse lire ça directement chez Prune (ou lui demander si comme moi vous êtes trop blonds pour avoir tout compris...)



Deuxième challenge, dont le prolongement était déjà prévu, mais je vous en reparle parce que le principe me tient à cœur !
Le challenge Des notes et des mots d’Anne… Mêler la musique à la littérature, quoi de plus sympa ?
J’ai déjà publié quelques billets, et j’en ai d’autres en attente. Rejoignez-nous, il y a plusieurs niveaux et vous avez jusqu’à juin 2013 !

dimanche 15 janvier 2012

The Pythons, an autobiography by the Pythons

Un mois anglais sans les Monty Python ? Geez, what a terrible idea !
La plupart d’entre vous connaissent certainement ces trublions, les ambassadeurs par excellence de l’humour absurde à la britannique. En France, on connait bien leurs deux premiers films, Sacré Graal ! (Holy Grail) et la vie de Brian, parodie de la naissance, vie et mort de Jésus, mais aussi tous leurs sketches du Monty Python Flying Circus, émission télévisée qui passait dans l’Angleterre d’après-guerre.



Quand j’avais dix-huit ans, j’ai eu ma période frénétique pythonesque, cherchant à lire, visionner et même écouter tout ce que je trouvais d’eux (ils ont aussi fait des CDs de sketches, trouvés par hasard à la bibliothèque municipale. Je vous les conseille si vous êtes vraiment fan, sinon ce n’est pas forcément la peine).

 Et c’est pendant cette période de boulimie que j’ai découvert ce merveilleux livre qu’est Life, une biographie énorme de plus de 500 pages sur l’histoire de ce groupe qui a marqué son époque et reste toujours très populaire. C’était avant amazon, j’avais commandé le livre à la librairie anglophone de Rennes et j’avais attendu impatiemment le livre, que j’avais feuilleté comme un trésor quand il était arrivé.
Il existe deux versions de ce livre, mais celle que j’ai est la plus complète. C’est un très beau livre, rempli d’anecdotes, de photos et d’images d’archives variées (lettres, dessins de Terry Gilliam, brouillons pour leurs sketches et films…). On commence avec les biographies de chacun des six membres, l’histoire détaillée de leur rencontre qui va aboutir à la création du Monty Python Flying Circus, de très nombreuses anecdotes très drôles sur leurs sketchs et films. 



Le livre s’écrit à cinq voix (tous sauf Graham Chapman, qui comme vous le savez peut-être est malheureusement mort de maladie il y a de nombreuses années), avec chacun des membres qui raconte sa vision des choses. C’est une excellente idée d’avoir recoupé leurs témoignages, on observe le point de vue de chacun. 

Je n’ai pas fini le livre, que je déguste régulièrement petit bout par petit bout, mais j’ai pu voir que toute une rubrique est consacré à l’après-Monty Python avec les projets de chacun. On voit qu’ils font des choses radicalement opposées : Terry Gilliam s’est lancé dans la carrière de réalisateur que l’on connait, John Cleese a continué de jouer.
Quant à Michael Palin, il a un peu joué pour rendre service à ses amis, mais s’est surtout consacré aux voyages : il a fait une série de documentaires sur la BBC où il se rend aux quatre coins du monde et a écrit de nombreux ouvrages sur le sujet. Bref, on apprend de nombreuses choses sur ces cinq hommes dont on ne connait généralement que la carrière pythonesque.



Ce livre est donc une occasion d’apprendre une multitude de choses sur les Python si vous êtes fan. Je le conseille vivement, même s’il n’est disponible qu’en anglais…
Et bien sur, pour conclure ce billet, pas d’autre choix que de vous montrer les Pythons à l’œuvre !

samedi 14 janvier 2012

Mois anglais : ze playlist

Peut-on passer un mois anglais sans musique ?
Dans le genre, ce pays est un champion et nous a fourni un nombre impressionnant de groupes et chanteurs sans lesquels le paysage musical mondial serait totalement différent.
Et comme c'est le week-end, une playlist permettra de se secouer les cheveux et remuer du popotin pour fêter en beauté cette fin de mois anglais !

vendredi 13 janvier 2012

Sense and sensibility, Jane Austen

Résumé : Le livre procède, si l'on considère le titre, d'une opposition entre deux traits fondamentaux : le bon sens et la sensibilité, qui seraient incarnés par deux sœurs, Elinor et Marianne. Mais l'une et l'autre sont bien pourvues de ces deux qualités, si Elinor possède plus de jugement, et si Marianne, en adepte du romantisme, a tendance à cultiver les élans de sa sensibilité, notamment lorsqu'elle tombe aveuglément amoureuse du héros de ses rêves, Willoughby.

Depuis le temps que j’entendais parler de Jane Austen, je n’avais jamais lu ses livres. Et pourtant, vu le nombre de fans qu’elle a qui tentent de convertir le monde entier (rien que ça), il était largement temps d’y remédier !

Ce fut donc fait avec Sense and sensibility (Raison et sentiments, ou comme il vient d’être renommé dans une nouvelle traduction, Le cœur et la raison), qui est d’ailleurs le tout premier roman de Miss Austen. 


Difficile de se faire un avis après en avoir tant entendu parler. J’ai eu peur de longueurs au début et à certains moments, peu passionnée par l’histoire qui se trainait. Curieusement (cruellement vous direz peut-être ?), j’ai commencé à vraiment apprécier le roman quand le malheur frappe Marianne (je n’en dis pas plus pour ne pas spoiler celles (et ceux !) qui ne connaitraient pas l’histoire). Les coups de théâtre et retournements de situation attendus ou pas donnent un rythme à l’histoire qui sans eux sombrerait peut-être dans une monotonie que j’aurais moins appréciée.

Ce qui est sur, c’est que le style d’Austen, fin et en même temps très accessible en VO, tout en ironie et sous-entendus, est un délice dont je me suis régalée pendant tout le roman. Elle n’épargne guère aucun de ses personnages, qui en prennent pour leur grade, surtout Marianne et la mère des héroïnes, Mrs Dashwood. Plusieurs personnages sont horripilants. Son humour frappe toujours avec précision.

Ce fut donc une très bonne découverte, mais peut-être en attendais-je trop à cause de tout ce que j’avais entendu sur Jane Austen. Les héros masculins par exemple ne m'ont pas beaucoup marquée... à part Willoughby qui m'a particulièrement agacée.


Maintenant, j'attends avec impatience de pouvoir voir l'adaptation cinématographique de 1995, où figurent quatre acteurs que j'aime beaucoup (voire que j'adore) : Kate Winslet, Emma Thompson, Hugh Grant et... Alan Rickman ! (J'ai tout de même vu que Hugh jouait Edward, c'est marrant je l'imaginais plus dans le rôle de Willoughby !)


Et je lirai d'autres livres d'Austen bien sur. Pride and Prejudice est d'ors et déjà dans ma PAL.

Lecture commune Jane Austen dans le cadre du mois anglais. Retrouvez les billets de Karine, Cryssilda, Lou, Melodie, Eliza et Yueyin.


vendredi 6 janvier 2012

Les aventures de Sherlock Holmes, Sir Arthur Conan Doyle


Ce livre est un recueil de cinq nouvelles :
Un scandale en Bohême
La Ligue des Rouquins
Une affaire d'identité
Le Mystère du Val Boscombe
Les Cinq pépins d'orange 


Pas besoin de présenter Sherlock Holmes. Il y a même son fan club, la société Sherlock Holmes des dilettantes,  et est particulièrement populaire depuis que que Robert Downey Jr lui a prêté ses traits (qui semblent plaire particulièrement, n’est-ce pas les filles ?).
Mais de mon côté, je ne connaissais pas vraiment notre fameux détective. J’avais lu dans mon adolescence Une étude en rouge, qui m’avait laissé un souvenir plutôt vague et la lecture de ce recueil de nouvelles fut donc une totale redécouverte du personnage et du style d’Arthur Conan Doyle !
Sherlock Holmes entre en scène sous l’œil attentif et émerveillé de son ami le Dr Watson dans cinq nouvelles très diverses : une seule comprend une vraie histoire de meurtre, ce qui déroute tant on y est habitués dans le genre. Les autress'attardent sur des détails, en apparence sans importance.
Mais le talent de Sherlock (et de Conan Doyle) est de rendre passionnante l’histoire la plus anodine en apparence, en soulignant les petits détails qui font toute la différence. Je me suis régalée, ballottée comme le docteur et me sentant aussi stupide que lui face aux déductions du détective.
Le style de Conan Doyle très plaisant fait que le livre se déguste avec un grand plaisir, sans aucuns temps morts. Et l’ironie de son ton et son humour tout à fait britanniques ne sont pas non plus pour rien dans le plaisir que j’ai eu lors de cette lecture.
Vous l’avez compris, c’est un coup de cœur ! Je crois que je vais me pencher de (beaucoup) plus près sur Sherlock, que j’avais un peu ignoré à tort…

Bientôt, mon avis sur le film du même nom sorti en 2010 !

mercredi 4 janvier 2012

Olivia Joules ou l'imagination hyperactive, Helen Fielding



" Principes de Vie par Olivia Joules. Pas de panique. On s'arrête, on respire, on réfléchit [..] Ne jamais changer de coiffure avant un événement important [..] Faire confiance à son instinct plutôt qu'à son imagination hyperactive. " Olivia Joules est très vexée quand son patron du Sunday limes la rétrograde au rang de " journaliste tendance " : elle n'a pas du tout envie de couvrir les soirées de lancement de cosmétiques miracle... Non, ce qu'Olivia recherche, c'est de l'action et du suspense, quitte à en rajouter un peu avec son imagination débordante ! Des paillettes de Los Angeles aux grottes mystérieuses du Soudan, il n'y a qu'un pas qu'Olivia franchit, sans se douter qu'elle va au-devant de graves ennuis. Mais notre apprentie agent secret a plus d'un tour dans son sac, et avec son épingle à chapeau, son spray au poivre et son appareil photo miniature, elle a tout ce qu'il faut pour se défendre, découvrir des secrets très bien gardés et peut-être même trouver l'amour...

Voilà un roman chick lit assez étonnant ! Ecrit par l’auteure de la fameuse Bridget Jones, Helen Fielding, je m’attendais à quelque chose que j’aurais plus de chances d’aimer que la moyenne des romans qu’on trouve dans le rayon chick-lit, mais ce livre m’a tout de même déroutée !

Commencé comme beaucoup de romans du genre, il se transforme à mi-chemin en histoire d’espionnage, avec une James Bond en jupette et des enjeux géopolitiques surprenants. Mais que ceux (ou celles) qui ne sont pas fans de ce type d’histoire se rassurent, car justement, le talent d’Helen Fielding est d’avoir su mêler cela au genre chick lit avec brio.
Le personnage d’Olivia est très attachant, avec ses histoires perpétuelles, et elle a beaucoup plus de jugeotte et d’intelligence que n’en donnent les apparences au début. C’est assez rare, que ce soit dans les histoires d’espionnage ou de chick lit, pour être mentionné !

J’avais choisi ce livre pour passer un moment de détente, et il a parfaitement rempli son rôle, et a même dépassé mes attentes. Tentez si vous avez aimé Bridget !

Même si une majeure partie de l’histoire se passe aux Etats-Unis, l’auteure est britannique, donc ça compte pour le mois anglais.

lundi 2 janvier 2012

Agatha Raisin and kissing Christmas goodbye



During the dark, grey days of early December Agatha is obsessed by two things - the loming festivities, and her ex, James Lacey. In order to drive the latter from her thoughts, Agatha concentrates on planning the perfect Christmas for her friends.

Even the murder of a Mrs Tamworthy, poisoned with hemlock, does little to distract her and yet it should, as Mrs Tamworthy had written to Agatha, telling her that one of her family wanted to see her dead before the year was out. So slightly guiltily (and belatedly), Agatha sets out to solve the case before the 25th rolls around . . .

 Ce livre me semblait la parfaite petite lecture détente pour la période de Noël : un roman qui se passe dans un petit village anglais, une ambiance de Noël et une intrigue policière.

Malheureusement, ce livre n’a que partiellement rempli ses promesses : si l’ambiance de petit village britannique était plaisante, seulement une petite partie du roman a un lien avec Noël (alors que bon, le titre + la couverture + le résumé donnaient une autre impression…), le reste ayant lieu en octobre. Ce premier aspect a donc été décevant, étant donné que j’avais choisi ce roman justement pour cela… Mais la région des Cotswolds, dans laquelle se passe la série, ressemble à un concentré de tout ce qu’on imagine à propos de l’Angleterre, non ? 


Ma lecture a tout de même été plaisante, même si Agatha Raisin and kissing Christmas goodbye est loin de figurer parmi les meilleurs romans policiers que j’ai lus. L’intrigue est parfois un peu tirée par les cheveux, je n’ai pas toujours très bien compris les raisonnements d’Agatha pour arriver à ses conclusions, mais soit.
Le personnage d’Agatha en revanche a été beaucoup moins plaisant. Elle est désagréable, égoïste, pense plus à courir après les hommes qu’à autre chose. Bref, elle n’a pas grand-chose qui la rend sympathique. Peut-être est-ce parce que j’ai pris en cours la série des romans, mais j’ai eu du mal à comprendre la relation entre elle et Charles. Reste Toni, qui apparait dans ce tome, et qui apporte beaucoup de fraicheur au récit.

Au final, une lecture sympa mais un peu décevante quant à l’absence d’esprit de Noël. Elle n’est pas traduite en français, sinon j’emprunterais les autres tomes à la bibliothèque. Je réessayerai probablement un des romans de la série en espérant que j’apprécie plus !