mardi 29 janvier 2013

Top ten tuesday : les dix raisons qui me donnent envie de repartir en Nordie

J'en ai peut-être déjà parlé, mais j'ai vécu un an en Suède pour un échange Erasmus et suis tombée amoureuse de cette région du monde. Si la vie là-bas n'était pas dépourvue d'inconvénients et que je ne souhaiterais pas m'y installer définitivement, l'envie d'y retourner passer un peu de temps et visiter me poursuit depuis quelques temps... Et voilà pourquoi, en dix raisons !


Parce que j'ai beau aimer cette ville, il faut le dire : Paris pue. Parfois, quand un scooter démarre sous mon nez et que j'oublie de retenir ma respiration, je me prends à rêver de tortures à l'encontre de ce vil individu de vivre dans un endroit où il y a plus de sapins que d'humains. Et enfin RESPIRER.
Vous ai-je dit que quand je vivais en Suède, le chemin pour aller à l'université était le long d'un lac ?

Pour enfin voir des aurores boréales.


Parce que Copenhague est la capitale la plus cool au monde. Avec plein de musées, de choses à visiter, de boutiques, de petits cafés où manger des smorgas, et en même temps un rythme paisible, où l'on peut se balader à vélo ou à pied, il y fait bon vivre.

Pour le fika, tradition incontournable en Suède. Le fika est une pause gouter qu'on peut faire à à peu près n'importe quelle heure entre 10h et 19h. Un café ou un thé, un verre de jus de fruits et un petit sandwich salé ou la patisserie nationale, la kannelbulle.


Pour les kanelbullar, les pepparkakor (biscuits à la cannelle de Noël), le saumon fumé qui est véritablement meilleur, la blabärsoppa (sorte de jus épais de myrtilles qu'on peut boire chaud ou froid), les köttbullar, et pour tout le sucre que mettent les suédois dans tous leurs plats (y compris la salade de pommes de terre et le pain) qui laisse perplexe mais fait leur charme.

Source   
Parce qu'il me reste tant d'endroits à visiter : la Norvège, la Finlande, Kiruna au dessus du cercle arctique, les archipels de Stockholm et Göteborg en été, l'Islande...

Pour la neige qui casse les pieds quand on la subit pendant cinq mois mais qui bizarrement ne dérange plus quand on visite et qui donne cette atmosphère délicieuse.


Source   
Pour les saunas

Parce que disons-le, il fait souvent un temps moche là-bas, que l'hiver est long et que le manque de lumière se fait sentir à la fin, mais c'est pour ça que le printemps n'en est que plus beau et qu'il est vécu comme une véritable renaissance.

Pour remarcher sur un lac gelé en hiver 

Ca ne se voit pas, mais j'étais sur le lac recouvert de neige...

Pour revoir les petites maisons traditionnelles rouges(et les bouleaux)


Parce que le suédois est une des plus jolies langues au monde ! Ecoutez cet épisode des Moumines en VO pour vous en convaincre !


Après m'avoir entendue soupirer, râler, pleurnicher pendant maintenant plusieurs mois, mister Touloulou m'a parlé d'y retourner cet été. J'espère que l'on pourra le faire...
Nous irions du côté de l'archipel de Göteborg. 
Je rêve déjà de me balader sur le petit port de Fjällbacka (ville connue depuis que Camilla Läckberg s'en sert comme théâtre de ses romans, d'ailleurs la princesse des glaces est dans ma pal) lorsque le soleil se couche, de manger des fruits de mer frais, de faire un tour en bateau pour voir des phoques et aller loin, jusque dans les îles les plus occidentales d'Europe, Värdenöarna (soit les "îles du temps" parce qu'elles ont été façonnées par les conditions climatiques... quel beau nom n'est-ce pas ?)


(Quand je n'ai pas mis la source, les photos m'appartiennent).

Connaissez-vous un peu cette région ? 

samedi 26 janvier 2013

Breakfast in America [restaurant à Paris]


J'aime beaucoup tester les diners et restaus à burgers de Paris, mais il est vrai que mes pas me dirigent souvent naturellement vers Happy Days Diner. Une fois, j'ai décidé de changer et de découvrir Breakfast in America !
Situé dans le 4ème arrondissement à deux pas de la station de métro Saint Paul, ce restau est victime de son succès et j'ai souvent vu en passant devant une queue s'étirant jusque sur le trottoir. Et il parait que c'est encore pire le dimanche pour le brunch...

J'ai donc décidé de jouer la carte de la sécurité et de tester le petit déjeuner chez eux un matin de semaine.
Peu de monde, une table tout de suite, déjà notre stratégie s'est avérée efficace.

Voulant gouter à tout, le meilleur choix semblait être le "Big mess" : des oeufs, des saucisses, du bacon, des patates sautées, de l'avocat, du fromage... Le tout, comme l'annonce le nom, mélangé et complètement "messy"! Accompagné de toasts, de sirop d'érable, d'un thé (le café américain est réputé pour être du jus de chaussettes) et de pancakes aux pépites de chocolat (oui nous sommes des gourmandes) histoire de vraiment couvrir toute la gamme du petit-déj-brunch !



Hyper copieux et très bon, ce big mess a permis de faire un vrai brunch ; je n'ai pas déjeuné après ça.
Mais si vous préférez un petit dej plus classique, il y a de nombreuses possibilités à la carte : oeufs au plat, brouillés, pancakes de différentes sortes...
 Ils font aussi des burgers comme tout bon diner qui se respecte, mais je n'ai pas testé !

  J'y suis depuis retournée avec Syl, juste pour un thé et des pancakes... Nous avons été raisonnables, mais nos voisines moins, regardez dans l'article de Syl !

Une bonne adresse, mais à faire plutôt en semaine ou tôt le samedi pour éviter les inconvénients d'attente et de foule qui gâchent le plaisir...

Breakfast in America
4 rue Malher
4ème arrondissement, Paris
Métro St Paul

http://www.breakfast-in-america.com/

mardi 22 janvier 2013

Moumine le troll, Tove Jansson


Connaissez-vous les Moumines, ces petites créatures charmantes qui vivent dans la nature du côté de la vallée des Moumines ?

Ce grand classique de la littérature jeunesse finlandaise est un symbole dans ce pays, mais également en Suède car l'auteure, Tove Jansson, fait partie de la minorité suédophone finlandaise. Les livres ont également été adaptés en dessin animé, qui est passé des années à la télévision chez nous.

Pourtant,  c'était la première fois que je découvrais véritablement Moumine, ses parents et leurs amis, le Renaclerican, un éternel voyageur, Sniff le peureux, l'Emule qui n'aime pas grand chose d'autre que collectionner les timbres et les Snorques.


Tout ce petit monde se réveille après une longue hibernation lorsque revient le printemps. Ils n'ont eu tout l'hiver que des aiguilles de pin dans le ventre, et commencent donc par un fameux petit déjeuner.
Mais très vite, Moumine et les autres se lancent dans mille aventures, car dans la vallée des Trolls, on peut trouver en chaque chose une occasion de s'amuser !

Cette lecture jeunesse est un régal pour tous ceux qui n'ont pas perdu leur âme d'enfant. Tove Jansson nous présente des personnages vraiment adorables et attachants, à la fois par leurs qualités et par leurs défauts. J'ai notamment aimé la maman Moumine qui n'hésite pas à faire de temps en temps la sieste... Un personnage de maman que l'on montre ouvertement prendre du temps pour elle, c'est rare, surtout pour un livre de cette époque...


L'imagination de l'auteure a permis de créer un monde empli de douceur et en même temps de fantastique. En refermant ce livre, on a envie à notre tour de profiter doucement de l'air du printemps (bon ce n'est pas trop la saison en ce moment !), de passer du temps avec ceux qu'on aime et de voir la vie du bon côté...

Moumine le troll, Tove Jansson, 1948 (réédité en 2005)
Il existe plusieurs tomes des aventures des Moumines, réédités par Nathan entre 2003 et 2006, mais je ne sais pas si aujourd'hui on les trouve facilement...

Pour finir, un extrait du dessin animé en version suédoise, écoutez comme c'est doux... Et si vous ne comprenez pas, regardez l'arrivée du printemps dans la vallée des Moumines !


Et je vous laisse avec cette fois l'épisode en français... quel dommage qu'on ne puisse trouver les épisodes en suédois avec des sous-titres ! 

samedi 19 janvier 2013

I smell snow


Après le lancement du challenge, qui a déjà quelques inscrites (eh oui uniquement des filles !), nous restons dans une ambiance Gilmorienne...
Celles qui connaissent la série le savent, la première neige de l'année est un événement pour Lorelai... Un événement magique, sauf dans le fameux épisode où la neige et elle se brouillent (un épisode qui me fait beaucoup rire !)
 Hier soir, alors que tout était calme, je suis sortie et j'ai marché sur les trottoirs en faisant crisser la neige et en profitant de ce moment. 

Quelques épisodes Gilmoriens sous la neige :

Saison 1, épisode 8 : Love, war and snow

Dans ce premier épisode hivernal de la série, on découvre la relation qu'a Lorelai avec la neige. Je regarde très très souvent cet épisode, je le trouve magique. Et j'adore la musique du début.

Saison 2, épisode 10 : The Bracebridge dinner

Stars Hollow sous la neige, et c'est l'occasion d'un banquet qui rassemble toute la ville, conclu par des balades en traineau... J'ai déjà fait un billet sur cet épisode ici.

Saison 3, épisode 10 : La fête d'hiver (That'll do pig)
 
Tout est dans le titre ! A Stars Hollow, les célébrations sont fréquentes, et dans celle-ci, nous découvrons la fête d'hiver

Saison 5, épisode 11 : Women of questionable morals

Le fameux épisode où Lorelai n'en peut plus de la neige. Heureusement, Luke va les faire se réconcilier

Saison 6, épisode 12 : Carnaval d'hiver et réconciliations (Just like Gwen and  Gavin)


Bonne journée sous la neige ou au chaud !






vendredi 18 janvier 2013

Challenge Gilmore Girls : billet récapitulatif


Voici le billet récapitulatif de vos lectures dans le cadre du challenge Gilmore Girls !

Pour voir la liste de livres du challenge et vous inscrire, c'est par ici.





Vous pouvez déposer les liens dans les commentaires. Bon challenge !

lundi 14 janvier 2013

Challenge Gilmore Girls


Pour celles et ceux qui ne seraient pas encore au courant ( vraiment ?), Gilmore Girls est une série américaine qui a été diffusée entre 2000 et 2007 et raconte la vie d'une mère trentenaire, Lorelai et de sa fille ado Rory dans une petite ville de la côte Est des Etats-Unis.
Gilmore Girls, ce sont surtout des dialogues qui fusent, vifs, drôles et acérés, et des références culturelles si nombreuses qu'une partie nous échappe lors du premier visionnage. Rory est une bookaholic à laquelle nombre d'entre nous peuvent s'identifier et cela faisait longtemps que j'avais envie de lire les livres cités.

L'an dernier, Karine a organisé le challenge Gilmore Girls. Mais la liste est tellement longue et je n'ai eu le temps d'en lire que deux, je regrettais de ne pas avoir pu mieux honorer ce challenge.


Avec l'accord de Karine, j'ai donc décidé de reprendre le challenge pour 2013, mais en le modifiant un petit peu.
Il aura plusieurs niveaux pour que tout le monde s'y retrouve : ceux qui ne veulent lire que quelques livres comme ceux qui ont déjà commencé le challenge l'an dernier. J'accepte les billets publiés dans le cadre du challenge l'an dernier, mais sinon, uniquement des nouveaux billets (en revanche, ils peuvent être des billets de relectures, de livres lus mais dont le billet n'avait pas été rédigé etc.).

Le challenge aura lieu à partir d'aujourd'hui et jusqu'au 8 octobre 2014, date d'anniversaire de Rory qui "aura" trente ans ce jour-là... 


Pour une raison que j'ignore, je ne peux inclure la liste dans ce billet sans que ça fasse bugger le tout, je l'ai donc mise sur un doc google disponible ici : lien
(merci à Karine qui a fait un travail de fourmi en répertoriant et cherchant les traductions à partir de la liste anglophone !)
Vous pourrez le modifier si vous le souhaitez, si vous trouvez d'autres références ou l'épisode associé à un livre.

Et maintenant, place aux différents niveaux :

Niveau Dean Forester : 3 livres
Dean n'aime pas lire, surtout les livres gros comme Anna Karénine (toute ressemblance avec certaines blogueuses qui n'arrivent pas à lire ce livre est évidemment fortuite ;), mais il essaie tout de même pour faire plaisir à Rory ! 3 livres dans la large liste du challenge, c'est largement faisable, idéal pour si vous n'aimez pas trop les contraintes challengesques.

Niveau Lorelai Gilmore : 5 livres
Bien qu'elle essaie de convaincre sa fille de ne prendre qu'un seul livre et non quatre dans son sac d'école, on voit aussi parfois Lorelai avec un livre à la main dans la série. 


Niveau Jess Mariano : 10 livres
Jess, celles qui regardent la série le sauront, est un tombeur qui lit presque autant que Rory et a un goût prononcé pour la beat generation, les livres sur le punk et Hemingway...


Niveau Rory Gilmore : 15 livres
Vous aussi, vous ne sortez nulle part sans livre, et vous avez besoin d'un roman ET d'une biographie dans votre sac, car vous ne pouvez pas savoir à l'avance si vous aurez envie de lire la vie de quelqu'un ou de la fiction ? Ce niveau est donc fait pour vous.

Et au fait : ce ne sera nullement obligatoire, mais lors de la publication de vos billets, si vous trouvez des photos, gifs etc. du passage dans la série où l'on parle du livre que vous chroniquez, ce sera plus sympa. Je mettrai (au fur et à mesure) à jour la liste avec les épisodes correspondant aux livres et vous donnerai quelques liens de sites où l'on peut trouver des captures d'écran et images de la série.

Ready for a Gilmore year?
Vous pouvez vous inscrire sur ce billet, et je créerai un second billet pour rajouter tous les liens !
Edit : Pour déposer les liens de vos billets de lecture, c'est ici !

mardi 8 janvier 2013

Will & will, John Green & David Levithan

Will & will (Will Grayson, will grayson)

John Green et David Levithan

Editions Gallimard (Scripto), 2011

384 pages


♪ ♫ The Vaccines : If you wanna









Will Grayson est un ado américain avec la vie qui va avec, ou presque : il se cherche, craque pour la jolie fille de son entourage, passe la plupart de son temps au lycée… Mais Will est aussi ami avec un personnage hors du commun : Tiny Cooper. Tiny est aussi exubérant que Will est transparent.

Tiny est une sorte d’armoire géante, très gay, parle fort, tombe amoureux 12  fois par jour et finit le cœur brisé (et tout le bahut est alors au courant), décide d’écrire une comédie musicale sur sa vie. Rien que ça.

Et il y a également un second Will Grayson. Ce Will là est blasé : tout, le bahut, ses potes, sa mère, tout lui semble insupportable. Sauf Isaac, avec qui il passe des heures à chatter sur internet. Avec Isaac, Will peut être lui-même.
Par un concours de circonstances les vies des deux Will Grayson vont se téléscoper…

J’ai lu, ado, un grand nombre de romans de ce genre qui racontent les vies d’ados américains. Je l’ai ouvert sans en attendre tellement, juste parce qu’on m’en avait dit le plus grand bien.
Mais ce n’est pas un roman pour ados comme les autres. Dès la vingtième page, cette citation m’a mis la puce à l’oreille :

"Quatre types font leur entrée sur scène. [...] Puis ils se mettent à jouer, et je ne saurais trop comment décrire leur musique hormis peut-être la comparer au lâcher de plusieurs centaines de milliers de belettes dans un océan en ébullition"

C’est un roman à deux voix, écrit par les auteurs John Green et David Levithan. Chacun incarne un Will Grayson et leurs styles différents façonnent la personnalité de leur Will. Pourtant, ils se rejoignent sur une chose, c’est l’humour de leurs personnages.

Mais ce n’est pas qu’un roman drôle. C’est un roman qui parle des sujets qui touchent les ados, sans les prendre pour des débiles (comme c’est parfois le cas dans les œuvres qui s’adressent à eux). 


Un roman nuancé, sensible, qui parle de la quête de soi-même, de l’identité, du fait de s’accepter soi-même et du rapport aux autres. Dans ce livre, ce ne sont pas des thèmes qui concernent uniquement les homosexuels : ici, tout le monde, hétéro ou homo est dans le même bateau pour apprendre à grandir et s’accepter, pour pouvoir vivre avec les autres. 

C’est aussi un roman qui inclut les parents, souvent absents des livres de ce genre, alors qu’ils demeurent très importants dans la vie d’un ado.

C’est un roman avec des dizaines de répliques qui font mouche, que ce soit parce qu’elles font rire, réfléchir, ou émeuvent.
 C’est un roman avec des personnages incroyablement humains, qui agacent parfois mais qu’on ne peut s’empêcher d’adorer (et qu’on est triste de quitter).

C’est un roman qui n’est pas « genré », qui s’adresse aux garçons et aux filles sans distinction.

 Et c’est aussi un roman avec une comédie musicale si réjouissante qu’on aimerait pouvoir la voir en vrai.

Si j’avais un ado sous la main, je lui collerais direct ce livre sous le nez. Mais je le conseille à tous : un roman qui contient tous ces éléments qui en font un bouquin génial, ce n’est pas si courant, y compris dans la littérature « adulte ».

Et je meurs d’envie de lire tous les autres romans des deux auteurs. Je crois que j’ai attrapé la greenite aigue !
L'avis de Mlle Pointillés qui m'a donné envie de découvrir ce roman ! 

dimanche 6 janvier 2013

Paris, mode d'emploi


Les parisiens, on en parle souvent, parce qu'ils agacent, surprennent ou horripilent.

Mais si vous voulez devenir comme eux, alors Jean-Laurent Cassely a pensé à vous : il vous suffira de vous procurer Paris, mode d'emploi pour la "somme modique d'un demi-macaron dans un concept store parisien" et d'appliquer à la lettre ses nombreux conseils, et bientôt, vous aussi, vous pourrez être un vrai parisien, qui va dans les soirées branchouille, les concept stores, regarde des films ouzbeks en VOST et fait la gueule.

Vivant à Paris depuis un an, j'ai dévoré (dans le métro bien sûr !) ce petit livre qui se moque allégrement des parisiens et de leurs travers. 

Les entrées organisées par ordre alphabétique couvrent des thèmes variés qui vont des inconnus (faut-il vraiment leur parler ?) au cinéma (comment faire un film parisien ?) en passant par les expos, les "vraies gens" (où en trouver à Paris ?) ou les paniers bios. 
Vous aurez enfin des réponses aux questions importantes : comment avoir l'air intelligent dans une conversation de parisiens, faut-il s'aventurer au delà du périphérique ou encore comment apprendre à repérer (et éviter) les Américains (et les touristes en général) à Paris.

En dehors d'être vraiment drôle, ce livre tape surtout très juste concernant les habitudes et modes des parisiens, notamment des cadres sup bobos. 
Sous cette couche d'humour se cachent des analyses sociologiques pertinentes concernant l'évolution de la vie à Paris (on retrouve depuis plusieurs années un phénomène d'embourgeoisement de nombreux quartiers populaires lorsque les bobos s'y installent)  ou les effets de mode qui font et défont les endroits et produits "hype".


 Le livre est illustré par Martin Vidberg, connu pour son blog L'actu en patates et dont j'apprécie beaucoup les dessins, toujours drôles et bien vus.


Si j'ai beaucoup aimé ce livre et ri en le lisant, il s'adresse au final surtout à ceux qui comprendront les références (aux lieux, aux pratiques...) car ils vivent à Paris. Ce livre s'adresse donc paradoxalement surtout à ceux qu'il tourne en dérision, les autres risquant de lui trouver moins d'intérêt.

Je remercie vivement les éditions Points et Livraddict pour l'envoi de ce livre !

samedi 5 janvier 2013

Bye bye 2012




 2012 fut une riche année. Je ne fais d'habitude pas de bilans, parce que des accumulations de chiffres et des classements de mes meilleures lectures ou flops ne m'amuse pas vraiment, mais j'avais tout de même envie de revenir sur une année intense, hétéroclite et très remplie. 
Vous commencez à me connaitre, les choses ordonnées ne me plaisent que modérément, j'ai préféré mettre tout en vrac, raconter des petits bouts de cette année, des choses qui ont compté.

J’ai commencé l’année avec un boulot passionnant qui s’est terminé avec le Salon du livre de Paris, une semaine de folie et une expérience très chouette
Puis la vie personnelle a été plus aléatoire, j’ai failli me retrouver sans appart, j’ai vécu au jour le jour et j’ai beaucoup lu vu que j’avais du temps libre.


En 2012, j’ai fait de super rencontres grâce à la blogosphère, qui même si elle évolue, que des blogs que j’aimais beaucoup n’existent plus ou sont moins actifs, que l’uniformisation des lectures au gré des services presse envoyés en masse par certaines maisons d’édition est décevante, il y a de belles rencontres, des gens qui continuent de parler des livres qu’ils ont aimés, peu importe leur date de publication. J’ai rencontré « en vrai » plusieurs blogueuses, que ce soit au Salon du livre, de Montreuil ou en allant prendre un café au chaud pendant qu’il pleut avec certaines venues de loin.

En 2012, ces mêmes personnes ou d’autres que je n’ai pas rencontrées m’ont permis de découvrir des livres que je n’aurais jamais lus autrement  


En 2012, j’avais dit que je lirais Anna Karénine, et je n’ai pas dépassé la page 150… pour l’instant. (pourtant c’est super bien, je vous jure !)

En 2012, on m’a offert beaucoup de livres, et mon copain m’en a prêté une multitude, sans doute pour me détourner de mes lectures jeunesse, bit lit et romance, mais ça n'a pour l'instant pas trop marché :D (oui mon copain est un intégriste qui m’offre du Balzac, il est génial non ? :D)

En 2012, j’ai rejoint le clan des wild pal forever : après avoir récupéré une trentaine de romans après le SDL, puis encore plus quand quelqu’un de la famille s’est débarrassé de son immense bibliothèque, j’ai arrêté de compter. D’autant que mes livres sont un peu dispersés dans des cartons ça et là et que je ne suis plus sure de ce que j’ai ou pas dans ma pal.


En 2012, j’ai enfin lu Hunger Games, j’ai été obsédée par l’histoire, j’ai lu pendant que je faisais les photocopies au boulot, j'ai aimé Peeta-chou, je pensais à l’histoire toute la journée et j’ai été désespérée quand j’ai oublié mon livre au boulot un soir. 
J’ai couiné tous les matins en voyant l’affiche du film face à moi quand j’attendais le métro pendant la semaine qui a précédé sa sortie. J’ai lu le tome 3 et je l’ai fini vers 4h du matin complètement groggy. Je me suis réveillée avec des larmes séchées au coin des yeux et j’ai erré dans mon appart sans savoir quoi faire pendant toute une demi-journée.

En 2012, j'ai enfin eu mon réflex chéri. 
En 2012, j’ai tenté d’oublier que Harry c’était fini en relisant les bouquins et revoyant les films. J’ai attendu avec impatience et me suis jetée sur Une place à prendre mais ai été déçue.

En 2012, j’ai inauguré les larmes dans un lieu public en lisant Eureka Street dans le métro. J’étais tellement bouleversée que je ne me souciais même plus de ce qu’allaient penser les gens en me voyant.


En 2012, je m’étais fixé comme objectif de lire 100 livres, j’en ai lu 91.

En 2012, j’ai participé à de super swaps, j’ai été monstrueusement gâtée par Unchocolatdansmonroman, j’ai reçu un swap nordique dont il faut que je vous montre le colis mais n’ai pas reçu un colis du swap de Noel, mais Argali qui est adorable m’a envoyé un livre de compensation pas plus tard que ce matin (merci !)

En 2012, j’ai rereregardé Gilmore Girls et sorti des répliques aux gens qui ne comprenaient pas, j’ai lu des livres dans le cadre du challenge organisé par Karine mais pas autant que j’aurais voulu.

En 2012, j’ai comme tous les ans pas réussi à compléter tous mes challenges, mais cela ne me dérange absolument pas.


En 2012, j’ai aussi fait des tas de trucs sans rapport avec la lecture, j’ai passé des vacances géniales dans le sud, j’ai aimé retrouver ma Bretagne, j’ai kiffé ma vie à Londres pendant 4 jours, j’ai eu mon diplôme, j’ai vu arriver dans nos vies un petit garçon qui a chamboulé nos cœurs, participé à un cours de cupcakes, vu Sufjan Stevens en concert (et pleuré tellement j'étais contente), regardé plein de fois le soleil se coucher sur la Seine, visité des expos chouettes et je me suis baignée à la fin d’une soirée dans la fontaine de l’Hotel de ville en dansant sur du Chopin 

En 2012, j’ai énormément lu (par rapport à mes habitudes des autres années), des lectures qui ont compté. Au final, très peu de livres ont été des déceptions, et sur Goodreads j’ai toujours mis au minimum 2 étoiles. 

Pour retenir quelques lectures : Eureka street, Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, Paul au parc, Home, Les Moumines, la saga Fever (les trois derniers tomes lus en deux semaines, je ne faisais plus que ça), Sur la route, la bio de Gainsbourg et celle de Lennon, Juliet, naked, et Will Grayson, will grayson. Entre autres. Autant de lectures, qui m’ont fait rire, pleurer, m’émouvoir, frissonner de plaisir ou de peur, réfléchir.

Donc au final, une sacrée année.


En 2013 :
- Je lirai Anna Karénine (oui, oui !)
- Je lirai plein d’autres livres que je ne connais pas encore actuellement, mais qui seront mis sur mon chemin, par mes amis, mon libraire, les blogs et les copines blogueuses
- J’essaierai peut-être le genre de la romance ? (ça me trotte dans la tête d’essayer avec une romance historique)
- Je me remettrai un peu à la sf, pareil ça me trotte dans la tête
- Je ferai un peu plus de chroniques, non pas parce que je me sens obligée mais parce que j’ai envie de vous faire découvrir des tas de livres géniaux
- Je passerai mon temps à offrir à mon neveu (enfin le neveu de mon copain) des livres, pour qu’il perpétue la tradition familiale de ne pouvoir vivre sans livres (on a déjà commencé même s’il est trop petit pour les lire !)
- Je retournerai en Suède, parce que ce pays me manque
- Je rencontrerai James Franco et il sera ébloui (ben quoi, il faut voir grand dans la vie non ?). 

Je ferai plein d’autres rencontres (à commencer par ma chère Syl tout bientôt !) et on continuera de s’amuser (notamment en se moquant des travers de la blogo) et de prendre du plaisir parce que c’est ça qui est important !


Je vous souhaite de profiter à fond de cette année, de vous amuser, de profiter des choses sans les vivre en permanence à travers un écran, de chanter à tue-tête et danser sans vous arrêter, des rires, de l'amouuuuur et du bonheur par cargos. Et d'oublier tout le reste.

Excellente année à toutes et tous ! May 2013 rock your world!