Hello hello chers lecteurs que j'ai délaissés ces derniers temps (pas ma faute, si vous saviez comme ma connexion internet me met des batons dans les roues pour publier le moindre petit article....celui-ci y compris !)
En attendant, des nouvelles de deux challenges auxquels je participe :
Le challenge scandinave de Prune est renouvelé... OH JOIE ! Je suis loin d'avoir écoulé ma pal nordique, j'ai pas fait toutes mes chroniques et j'ai encore envie de découvrir plein de livres de ces pays ! Donc je rempile sans hésiter jusqu'en 2013 et je vous conseille de vous inscrire si ça vous tente !
Les instructions sont un peu compliquées donc je vous laisse lire ça directement chez Prune (ou lui demander si comme moi vous êtes trop blonds pour avoir tout compris...)
Deuxième challenge, dont le prolongement était déjà prévu, mais je vous en
reparle parce que le principe me tient à cœur !
Le challenge Des notes et des mots d’Anne… Mêler la musique à la
littérature, quoi de plus sympa ?
J’ai déjà publié quelques billets, et j’en ai d’autres en attente.
Rejoignez-nous, il y a plusieurs niveaux et vous avez jusqu’à juin 2013 !
Un mois anglais sans les Monty Python ? Geez, what a
terrible idea !
La plupart d’entre vous connaissent certainement ces
trublions, les ambassadeurs par excellence de l’humour absurde à la
britannique. En France, on connait bien leurs deux premiers films, Sacré
Graal ! (Holy Grail) et la vie de Brian, parodie de la naissance, vie et
mort de Jésus, mais aussi tous leurs sketches du Monty Python Flying Circus,
émission télévisée qui passait dans l’Angleterre d’après-guerre.
Quand j’avais dix-huit ans, j’ai eu ma période frénétique
pythonesque, cherchant à lire, visionner et même écouter tout ce que je
trouvais d’eux (ils ont aussi fait des CDs de sketches, trouvés par hasard à la
bibliothèque municipale. Je vous les conseille si vous êtes vraiment fan, sinon
ce n’est pas forcément la peine).
Et c’est pendant
cette période de boulimie que j’ai découvert ce merveilleux livre qu’est Life,
une biographie énorme de plus de 500 pages sur l’histoire de ce groupe qui a
marqué son époque et reste toujours très populaire. C’était avant amazon,
j’avais commandé le livre à la librairie anglophone de Rennes et j’avais
attendu impatiemment le livre, que j’avais feuilleté comme un trésor quand il
était arrivé.
Il existe deux versions de ce livre, mais celle que j’ai est
la plus complète. C’est un très beau livre, rempli d’anecdotes, de photos et
d’images d’archives variées (lettres, dessins de Terry Gilliam, brouillons pour
leurs sketches et films…). On commence avec les biographies de chacun des six
membres, l’histoire détaillée de leur rencontre qui va aboutir à la création du
Monty Python Flying Circus, de très nombreuses anecdotes très drôles sur leurs
sketchs et films.
Le livre s’écrit à cinq voix (tous sauf Graham Chapman, qui
comme vous le savez peut-être est malheureusement mort de maladie il y a de
nombreuses années), avec chacun des membres qui raconte sa vision des choses.
C’est une excellente idée d’avoir recoupé leurs témoignages, on observe le
point de vue de chacun.
Je n’ai pas fini le livre, que je déguste régulièrement
petit bout par petit bout, mais j’ai pu voir que toute une rubrique est
consacré à l’après-Monty Python avec les projets de chacun. On voit qu’ils font
des choses radicalement opposées : Terry Gilliam s’est lancé dans la
carrière de réalisateur que l’on connait, John Cleese a continué de jouer.
Quant à Michael Palin, il a un peu joué pour rendre service
à ses amis, mais s’est surtout consacré aux voyages : il a fait une série
de documentaires sur la BBC où il se rend aux quatre coins du monde et a écrit
de nombreux ouvrages sur le sujet. Bref, on apprend de nombreuses choses sur
ces cinq hommes dont on ne connait généralement que la carrière pythonesque.
Ce livre est donc une occasion d’apprendre une multitude de
choses sur les Python si vous êtes fan. Je le conseille vivement, même s’il
n’est disponible qu’en anglais…
Et bien sur, pour conclure ce billet, pas d’autre choix que
de vous montrer les Pythons à l’œuvre !
Dans le genre, ce
pays est un champion et nous a fourni un nombre impressionnant de
groupes et chanteurs sans lesquels le paysage musical mondial serait totalement
différent.
Et comme c'est le week-end, une playlist permettra de se secouer les cheveux et remuer du popotin pour fêter en beauté cette fin de mois anglais !
Résumé : Le livre procède, si l'on considère le titre, d'une opposition entre
deux traits fondamentaux : le bon sens et la sensibilité, qui seraient
incarnés par deux sœurs, Elinor et Marianne. Mais l'une et l'autre sont
bien pourvues de ces deux qualités, si Elinor possède plus de jugement,
et si Marianne, en adepte du romantisme, a tendance à cultiver les élans
de sa sensibilité, notamment lorsqu'elle tombe aveuglément amoureuse du
héros de ses rêves, Willoughby.
Depuis le temps que j’entendais parler de Jane Austen, je n’avais
jamais lu ses livres. Et pourtant, vu le nombre de fans qu’elle a qui tentent
de convertir le monde entier (rien que ça), il était largement temps d’y
remédier !
Ce fut donc fait avec Sense and sensibility (Raison et
sentiments, ou comme il vient d’être renommé dans une nouvelle traduction, Le cœur
et la raison), qui est d’ailleurs le tout premier roman de Miss Austen.
Difficile de se faire un avis après en avoir tant entendu
parler. J’ai eu peur de longueurs au début et à certains moments, peu
passionnée par l’histoire qui se trainait. Curieusement (cruellement vous direz
peut-être ?), j’ai commencé à vraiment apprécier le roman quand le malheur
frappe Marianne (je n’en dis pas plus pour ne pas spoiler celles (et ceux !)
qui ne connaitraient pas l’histoire). Les coups de théâtre et retournements de
situation attendus ou pas donnent un rythme à l’histoire qui sans eux
sombrerait peut-être dans une monotonie que j’aurais moins appréciée.
Ce qui est sur, c’est que le style d’Austen, fin et en même
temps très accessible en VO, tout en ironie et sous-entendus, est un délice
dont je me suis régalée pendant tout le roman. Elle n’épargne guère aucun de
ses personnages, qui en prennent pour leur grade, surtout Marianne et la mère
des héroïnes, Mrs Dashwood. Plusieurs personnages sont horripilants. Son humour frappe toujours avec précision.
Ce fut donc une très bonne découverte, mais peut-être en
attendais-je trop à cause de tout ce que j’avais entendu sur Jane Austen. Les héros masculins par exemple ne m'ont pas beaucoup marquée... à part Willoughby qui m'a particulièrement agacée.
Maintenant, j'attends avec impatience de pouvoir voir l'adaptation cinématographique de 1995, où figurent quatre acteurs que j'aime beaucoup (voire que j'adore) : Kate Winslet, Emma Thompson, Hugh Grant et... Alan Rickman ! (J'ai tout de même vu que Hugh jouait Edward, c'est marrant je l'imaginais plus dans le rôle de Willoughby !)
Et je lirai d'autres livres d'Austen bien sur. Pride and Prejudice est d'ors et déjà dans ma PAL.
Lecture commune Jane Austen dans le cadre du mois anglais. Retrouvez les billets de Karine, Cryssilda, Lou, Melodie, Eliza et Yueyin.
Pas besoin de présenter Sherlock Holmes. Il y a même son fan
club, la société Sherlock Holmes des dilettantes, et est particulièrement populaire depuis que
que Robert Downey Jr lui a prêté ses traits (qui semblent plaire
particulièrement, n’est-ce pas les filles ?).
Mais de mon côté, je ne connaissais pas vraiment notre
fameux détective. J’avais lu dans mon adolescence Une étude en rouge, qui
m’avait laissé un souvenir plutôt vague et la lecture de ce recueil de
nouvelles fut donc une totale redécouverte du personnage et du style d’Arthur
Conan Doyle !
Sherlock Holmes entre en scène sous l’œil attentif et
émerveillé de son ami le Dr Watson dans cinq nouvelles très diverses : une
seule comprend une vraie histoire de meurtre, ce qui déroute tant on y est
habitués dans le genre. Les autress'attardent sur des détails, en apparence sans importance.
Mais le talent de Sherlock (et de Conan Doyle) est de rendre
passionnante l’histoire la plus anodine en apparence, en soulignant les petits
détails qui font toute la différence. Je me suis régalée, ballottée comme le
docteur et me sentant aussi stupide que lui face aux déductions du détective.
Le style de Conan Doyle très plaisant fait que le livre se
déguste avec un grand plaisir, sans aucuns temps morts. Et l’ironie de son ton
et son humour tout à fait britanniques ne sont pas non plus pour rien dans le
plaisir que j’ai eu lors de cette lecture.
Vous l’avez compris, c’est un coup de cœur ! Je crois
que je vais me pencher de (beaucoup) plus près sur Sherlock, que j’avais un peu
ignoré à tort…
Bientôt, mon avis sur le film du même nom sorti en
2010 !
" Principes de Vie par Olivia Joules. Pas de panique. On s'arrête, on
respire, on réfléchit [..] Ne jamais changer de coiffure avant un
événement important [..] Faire confiance à son instinct plutôt qu'à son
imagination hyperactive. " Olivia Joules est très vexée quand son patron
du Sunday limes la rétrograde au rang de " journaliste tendance " :
elle n'a pas du tout envie de couvrir les soirées de lancement de
cosmétiques miracle... Non, ce qu'Olivia recherche, c'est de l'action et
du suspense, quitte à en rajouter un peu avec son imagination
débordante ! Des paillettes de Los Angeles aux grottes mystérieuses du
Soudan, il n'y a qu'un pas qu'Olivia franchit, sans se douter qu'elle va
au-devant de graves ennuis. Mais notre apprentie agent secret a plus
d'un tour dans son sac, et avec son épingle à chapeau, son spray au
poivre et son appareil photo miniature, elle a tout ce qu'il faut pour
se défendre, découvrir des secrets très bien gardés et peut-être même
trouver l'amour...
Voilà un roman chick lit assez
étonnant ! Ecrit par l’auteure de la fameuse Bridget Jones, Helen
Fielding, je m’attendais à quelque chose que j’aurais plus de chances d’aimer
que la moyenne des romans qu’on trouve dans le rayon chick-lit, mais ce livre
m’a tout de même déroutée !
Commencé comme beaucoup de romans
du genre, il se transforme à mi-chemin en histoire d’espionnage, avec une James
Bond en jupette et des enjeux géopolitiques surprenants. Mais que ceux (ou
celles) qui ne sont pas fans de ce type d’histoire se rassurent, car justement,
le talent d’Helen Fielding est d’avoir su mêler cela au genre chick lit avec
brio.
Le personnage d’Olivia est très
attachant, avec ses histoires perpétuelles, et elle a beaucoup plus de jugeotte
et d’intelligence que n’en donnent les apparences au début. C’est assez rare,
que ce soit dans les histoires d’espionnage ou de chick lit, pour être
mentionné !
J’avais choisi ce livre pour
passer un moment de détente, et il a parfaitement rempli son rôle, et a même
dépassé mes attentes. Tentez si vous avez aimé Bridget !
Même si une majeure partie de
l’histoire se passe aux Etats-Unis, l’auteure est britannique, donc ça compte
pour le mois anglais.
During the dark, grey days of early
December Agatha is obsessed by two things - the loming festivities, and
her ex, James Lacey. In order to drive the latter from her thoughts,
Agatha concentrates on planning the perfect Christmas for her friends.
Even the murder of a Mrs Tamworthy, poisoned with hemlock, does little
to distract her and yet it should, as Mrs Tamworthy had written to
Agatha, telling her that one of her family wanted to see her dead before
the year was out. So slightly guiltily (and belatedly), Agatha sets out
to solve the case before the 25th rolls around . . .
Ce livre me semblait la parfaite
petite lecture détente pour la période de Noël : un roman qui se passe
dans un petit village anglais, une ambiance de Noël et une intrigue policière.
Malheureusement, ce livre n’a que
partiellement rempli ses promesses : si l’ambiance de petit village
britannique était plaisante, seulement une petite partie du roman a un lien
avec Noël (alors que bon, le titre + la couverture + le résumé donnaient une
autre impression…), le reste ayant lieu en octobre. Ce premier aspect a donc
été décevant, étant donné que j’avais choisi ce roman justement pour cela… Mais
la région des Cotswolds, dans laquelle se passe la série, ressemble à un
concentré de tout ce qu’on imagine à propos de l’Angleterre, non ?
Ma lecture a tout de même été
plaisante, même si Agatha Raisin and
kissing Christmas goodbye est loin de figurer parmi les meilleurs romans
policiers que j’ai lus. L’intrigue est parfois un peu tirée par les cheveux, je
n’ai pas toujours très bien compris les raisonnements d’Agatha pour arriver à
ses conclusions, mais soit.
Le personnage d’Agatha en
revanche a été beaucoup moins plaisant. Elle est désagréable, égoïste, pense
plus à courir après les hommes qu’à autre chose. Bref, elle n’a pas grand-chose
qui la rend sympathique. Peut-être est-ce parce que j’ai pris en cours la série
des romans, mais j’ai eu du mal à comprendre la relation entre elle et Charles.
Reste Toni, qui apparait dans ce tome, et qui apporte beaucoup de fraicheur au
récit.
Au final, une lecture sympa mais
un peu décevante quant à l’absence d’esprit de Noël. Elle n’est pas traduite en
français, sinon j’emprunterais les autres tomes à la bibliothèque. Je
réessayerai probablement un des romans de la série en espérant que j’apprécie
plus !