jeudi 27 décembre 2012

Flocons d'amour (Let it snow)



Si pour vous, période de Noël rime avec lectures sucrées, pleines de neige, de chocolat chaud et d’histoires d’amour, alors ce livre est pour vous !
Et une petite chanson pour se mettre dans l'ambiance !

Trois auteurs, Maureen Johnson, John Green et Lauren Myracle se sont associés pour écrire trois nouvelles de Noël (Le Jubilé express, Un miracle de Noël à pompoms et Le saint patron des cochons) dont les protagonistes se croisent dans la petite ville de Gracetown, victime de la plus grosse tempête de neige depuis cinquante ans.


Jubilee, 17 ans, aime la période des fêtes même si ses parents sont un peu excessifs à cette époque, au point de se retrouver en prison pour avoir été mêlés à une bataille dans un salon de céramiques d’un village de Noël. Résultat, la voilà obligée de renoncer au réveillon avec son amoureux, le parfaité Noah, et de prendre le train direction la Floride chez ses grand-parents.
Elle n’arrivera pas aussi loin, puisque la série des catastrophes continue et que son train est coincé par la neige à Gracetown. Plutôt que de rester dans le train où sévit un groupe de pom-pom girls, elle se réfugie à la « Waffle house » à côté des rails. C'est là qu'elle rencontrera un garçon avec qui elle aura plus de points communs qu'elle ne pensait...


Tobin pensait lui aussi passer un réveillon tranquille… Mais la tempête va également chambouler ses projets. Alors que ses parents sont coincés à Boston et qu’il était parti pour regarder la série des James Bond avec ses amis JP et Le Duc, son ami Dun, serveur à la Waffle House l’appelle : les pom-pom girls du train de Jubilee ont débarqué. 
Imaginons ce que représente pour des adolescents une bande de pom-pom girls désoeuvrées… Une course s’ensuit pour être les premiers à ramener à la Waffle House le twister réclamé par les jolies filles. 

Enfin, nous découvrons l’histoire d’Addie qui est malheureuse comme les pierres parce qu’elle n’est plus avec son copain et devra, pendant une longue journée se rendre compte qu’elle est centrée sur ses problèmes au point d’en oublier les autres autour d’elle.



J’ai beaucoup aimé les deux premières histoires, dont les personnages sont un peu dépassés par les éléments et qui devront renoncer à leur perspective d’un Noël tranquille. 
J’ai tout de même trouvé l’histoire d’amour de la première nouvelle, Le Jubilé express un peu facile, et au final c’est l’histoire de John Green qui m’a le plus marquée (ce qui me conforte dans l'idée que cet auteur est à suivre, je vous reparle d'un autre de ses livres très bientôt !). Sorte de petite épopée dont le but disparait peu à peu (à la fin, arriver avec le twister pour les pom-pom girls n’a plus aucun intérêt aux yeux de Tobin), elle m’a beaucoup fait rire et l’histoire d’amour reste la plus attachante.


En revanche, Addie, l’héroine de la dernière nouvelle m’a semblé insupportable, et s’appitoyant sur des problèmes qu’elle a elle-même causés. L’histoire annexe, sur le petit cochon à récupérer m’a semblé sans intérêt et les dialogues décousus m’ont fait me demander où l’auteure voulait en venir.

Tous ces personnages, d’abord séparés, vont se croiser furtivement avant de se recroiser de plus en plus, la ville de Gracetown étant plutôt petite, et j’ai beaucoup aimé les clins d’œil discrets faits aux personnages des autres nouvelles.


Au final, un livre qui ne révolutionne pas la littérature, mais une lecture de saison légère, très sympathique et remplie de neige, de sucre d’orge et de christmas spirit !

Toutes les photos qui illustrent parfaitement l'ambiance du livre ont été prises sur le tumblr Seasonal love.

Flocons d'amour
De Maureen Johnson, John Green et Lauren Myracle
Editions Hachette, 2010

mardi 25 décembre 2012

Merry Christmas!


Joyeux Noël à tous !
Et que ce soit à un, deux, quatre, voire beaucoup plus, l'essentiel est que vous passiez une excellente journée...


jeudi 13 décembre 2012

Christmas wonderland 2 : Santa Lucia, une tradition suédoise

Aujourd'hui, pour ce second billet de Noel, je participe au Calendrier de l'Avent organisé par Marmotte.

Quand je me suis inscrite, je n'ai pas choisi la date au hasard : le 13 décembre est en effet la Ste Lucie, alias Santa Lucia, fête très importante en Suède qui marque véritablement le début de la saison de Noël. 

Tableau de Carl Larsson

Commençons par un peu d'histoire
Traditionnellement une fête importante dans toute la Chrétienté occidentale, la Ste Lucie est aujourd'hui surtout célébrée en Scandinavie, principalement en Suède et dans une certaine mesure au Danemark, en Norvège, en Islande, en Finlande et... en Italie (eh oui, Santa Lucia ça sonne plus italien que suédois !)
Pour la petite info, avant la réforme du calendrier grégorien au XVIème siècle, ce jour tombait en même temps que le solstice d'hiver.
Lucia dérive du latin lux, lucis, qui désigne la lumière, célébrée car autant précieuse qu'elle est rare dans ces régions en hiver.

On pourrait expliquer la Ste Lucie par la tradition allemande qui consistait à habiller les petites filles en Christ enfant puis leur faire distribuer des cadeaux de Noël. Les suédois se sont approprié cette tradition dans les années 1700, mais c'est le musée Skansen (qui est le musée des modes de vie et traditions suédois anciens, à Stockholm) qui l'a remise au gout du jour en 1893.
(merci wiki !)


God Jul ! (Joyeux Noël)

Mais alors, tout ça c'est bien, mais que fait-on à la Ste Lucie ?

D'abord, il faut élire Lucia, la jeune fille qui aura l'honneur de mener la procession (et de marcher avec des bougies en équilibre sur la tête, ça ne s'improvise pas !)
Cette élection est assez importante, et les Lucia peuvent se retrouver en régionales puis en finale pour devenir Lucia nationale (c'est un peu comme Miss France quoi).
Le soir, la procession arrive à l'église où les suédois viennent en nombre et en famille assister au spectacle, composé de nombreux chants et parfois d'histoires mises en scène.

Santa Lucia dans la cathédrale de Växjö (photo de moi)

En dehors de cette cérémonie qui est un très joli moment où l'on peut célébrer l'arrivée de l'hiver bien au chaud (l'attente dehors avant que l'on puisse rentrer dans l'église est, elle, moins drôle), la tradition à la Sainte Lucie est de manger des Lussekatter (langues de chats), de délicieuses brioches safranées.


Je vous laisse avec une vidéo du chant de Santa Lucia :



 
Si vous vivez à Paris, chaque année l'Institut suédois célèbre Lucia autour d'un verre de glögg (vin chaud suédois qui existe également en version non alcoolisée).

Ce soir, rendez-vous à 18h30 dans la cour de l'Institut qui accueillera une chorale d'une cinquantaine d'enfants venus de Stockholm !
11 rue Payenne dans le 3ème arrondissement (métros St Paul et Chemin Vert)

samedi 8 décembre 2012

Christmas wonderland 1 : Christmas with Norman Rockwell


Tout d'abord, un peu de musique pour se mettre en jambe :
Christmas Waltz, tiré de l'album doux et saupoudré de neige A very she&him Christmas (le groupe de la fameuse Zooey Deschanel)

Norman Rockwell sans avoir révolutionné la peinture m'a toujours plu et je me souviens des nombreux tableaux de lui qu'on m'a fait étudier en cours d'anglais...
Récemment, j'ai découvert qu'il avait également peint de nombreuses scènes de Noël... Le Noël typiquement parfait de l'Amérique des années 50-60 avec les enfants Ingrid, Mick, Pat et le chien Tim (ceux qui trouvent les deux références dans cette phrase, je vous salue bien bas), le gros sapin vert qui atteint le plafond, la dinde, les cadeaux à gros nœuds....
Une vision idyllique de l'Amérique WASP certes, mais de temps en temps j'aime bien tout de même les clichés.


Pour ceux que ça intéresse (L'or, je pense à toi !), un livre rassemblant ces tableaux existe :


Il en existe même plusieurs, mais ils sont épuisés, donc à moins d'en trouver des éditions d'occasion sur internet, ce sera difficile !

(Gif en haut de l'article piqué sur le blog de Fondant, où vous pourrez trouver des lectures de saison)

Bon week end...

mardi 4 décembre 2012

Home, Toni Morrison


Toni Morrison fait partie de ces auteurs dont le nom surgit souvent au détour d’une conversation littéraire, et qui provoque un peu d’embarras, car on a deux choix : se taire, ou le dire : non je n’ai jamais lu Toni Morrison. De l’embarras car en plus cela fait des années que je me dis qu’il faut que je découvre cette auteur.

A l'occasion du Festival America, sa venue a déchainé les foules et j'ai été incapable d'assister à ses conférences. Le dimanche soir, alors que je rentrais et que les rues étaient plus calmes, j'ai soudain croisé un groupe de personnes et l'ai vue. Calme et grave assise dans son fauteuil, elle a croisé mon regard et il était si profond que cet instant m'a marquée... Si je raconte cela, c'est que j'ai l'impression que ce regard m'est resté pendant ma lecture.

Les matchs de la rentrée littéraire de Price Minister 2012 m’ont permis d’enfin me lancer et lire Home. Peut-être était-ce une mauvaise idée, de commencer Morrison par ce titre. Je ne sais pas, mais à y réfléchir, je sens comme un quelque chose qui m’échappe et que je trouverai sans doute dans ses autres romans, comme une clé de compréhension de son oeuvre.



Home s'ouvre sur la fuite de Frank. D'où il vient, on ne sait pas ; sa destionation finale est tout aussi floue. Un instant, le récit parait hors du temps et le doute arrive : on pensait lire un roman évoquant l'Amérique ségrégationniste, les années 50. Et s'il s'agissait de science-fiction, d'une société qui n'a jamais existé ? La réalité dépasse la fiction pour ceux qui ne l'ont pas connue.
Puis l'on découvre la vie de Frank, qui a combattu en Corée et revient, traversant l'Amérique pour sauver sa soeur Cee. 

Au début, j'étais dubitative : l'écriture à la fois âpre et douce de Toni Morrison permettait aux pages de filer, mais j'avais l'impression de rester à la surface, de ne pas comprendre les motivations des personnages - et surtout celles de l'auteur. Pourquoi choisit-elle de nous raconter cette histoire, de nous présenter ces personnages ? 

Si je devais résumer une bonne partie de ma lecture (les deux tiers) en un mot, je choisirais "flou". Chaque personnage est hanté par ses fantômes, les humains qu'il a côtoyés, aimés, son passé.

Pourtant, plus ma lecture a progressé, plus je l'ai appréciée.
Les dernières pages sont très intéressantes, apportant avec subtilité une douceur à ce récit assez dur.

La violence - qu'elle soit directe et connue dans les souvenirs de guerre de Frank comme dissimulée dans une petite ville des Etats-Unis - est présente, et pourtant se dégage du roman une grande sérénité. Comme si les personnages de Morrison étaient assez sages pour comprendre que cette violence fait partie de la vie et qu'il faut l'accepter. 

Comme si l'on sentait derrière ces quelque 150 pages le message que Toni Morrison souhaite encore apporter, après tant de romans considérés aujourd'hui comme des chefs d'oeuvre.
 

Champ de coton

"Le son provenait du bas d'un petit escalier qui s'achevait devant une porte à moitié ouverte. Des voix approbatrices soulignaient le cri de l'instrument et si quelque chose pouvait refléter l'humeur de Frank, c'était cette note. Il entra. Après Hiroshima, les musiciens avaient compris aussi vite que quiconque que la bombe de Truman avait tout changé et que seuls le scat et le be-bop parvenaient à dire comment."

Une ambiance âpre et mélancolique qui correspond bien à celle de la chanson tristement célèbre de Billie Holiday : Strange Fruit.
Le récit du vieil homme battu à mort puis ligoté au plus vieux magnolia du comté lui fait écho :
“Scent of magnolia, sweet and fresh/ Then the sudden smell of burning flesh”




J'ai lu ce livre via les Matchs de la Rentrée littéraire de Prime Minister, que je remercie ainsi que les éditions Christian Bourgeois.

Je ne donne habituellement pas de note aux livres, mais puisque l'exercice l'oblige, je donnerais 15/20 à Home.

Editions Christian Bourgeois
2012, 153 pages, 17€

samedi 1 décembre 2012

Hello December


“It’s beginning to look a lot like Christmas...
Everywhere you go...”
Vous voulez la suite ? C'est ici !

Chaque année, j’attends ce moment avec impatience, n’osant pas me lancer trop tôt (j’ai l’impression que cela gacherait un peu mon plaisir), alors j’ai attendu ce jour pour dire : décembre, c’est Noeeeeeel !


Les lumières sont installées depuis quelques jours, la boulangerie du quartier a orné sa devanture de guirlandes, en passant devant le fleuriste on sent cette douce odeur de sapins. Le CD Christmas de Michael Bublé (déjà écouté jusqu’à plus soif l’an dernier) est ressorti de sa pochette et tourne le soir, pendant que des bougies aux fruits rouges ou à la cannelle illuminent mon appartement.

Je me régale (et bave un peu) devant les sélections de holiday readings chez WH Smith et sur Goodreads (les anglo-saxons sont tellement plus dans l’ambiance !) et en passant des heures sur Pinterest.


Pour ne pas déroger à la règle, je me suis inscrite au traditionnel challenge de Noël... Cette année, Evy n’a pas pu le relancer, c’est donc Aurélie qui l’a repris.
Je m’inscris en catégorie "Les lutins se remettent au boulot" et lirai cinq livres... 
Et vous ?
 
Il y a également le calendrier de l’avent organisé par Marmotte : j’y participerai le 13 décembre, mais le mois sera rempli de plein d’autres petits billets remplis de christmas spirit!

Si vous avez une tolérance faible pour le rouge, les christmas carols et le sucre, vous allez donc faire très vite une indigestion... Mais les autres, je vous souhaite un très bon mois de décembre car les jours qui précèdent les fêtes sont tout aussi bons que les fêtes elles-mêmes...


Goodbye November, Hello December!

mardi 20 novembre 2012

75 parisiennes, Baudouin


Baudouin est un photographe obsédé depuis plusieurs années par un projet : photographier les parisiennes dans leur appartement.
Bouche à oreilles, amies d'amis, femmes rencontrées dans la rue et via une petite annonce : en tout, c'est plus d'une centaine de femmes qui ont été photographiées.

Dans cette exposition de la galerie Clémentine de la Ferronière, on retrouve une sélection de 75 portraits de ces femmes aussi différentes que peuvent être les parisiennes que l'on croise dans la rue, le métro.
Certaines semblent familières (pour moi particulièrement les apparts et chambres d'étudiantes tassant leur bazar dans quelques mètres carrés), d'autres déconcertantes ou exotiques. On se prend à rêver, en songeant à tout ce qu'on ignore lorsque l'on passe devant les façades des immeubles gris de la capitale.


On essaie également de deviner qui elles sont ; à travers leurs livres, leur décoration, on leur invente une vie, peut-être proche, peut-être éloignée de leur vie réelle.

- Celle-ci est étudiante en design ou mode, elle vit dans le Marais et adore aller manger des tartes au citron meringué en dissertant sur le bouquin sur ce cinéaste des années 70 complètement oublié et pourtant génial qu'elle a déniché chez Boulinier

- Celle-ci vit à St Germain, elle ne supporte pas qu'on lui laisse la place dans le métro à cause de son âge, elle retrouve régulièrement ses amies à une séance du Champollion et elles vont ensuite déguster un verre de vin ensemble.

- Celle-ci bosse au McDo pour financer ses études, vit dans le 18e, 19e, 20e et va régulièrement chez ses parents le week end. Quand elle rentre le dimanche soir, sa maman lui met un tupperware de blanquette de veau pour qu'elle mange autre chose que des BN et des pâtes..


Visuellement, les photos peuvent être regardées "rapidement" comme contemplées longuement pour se plonger dans les détails. Les couleurs sont éclatantes, la mise en scène gaie et vivante donne tout de suite un ton à la photo. Nombre d'animaux sont présents, car parait-il que Baudouin a un rapport très particulier avec eux, en particulier les chiens.

Une jolie exposition que je vous conseille donc vivement !
Elle est ouverte jusqu'au 01 décembre.

Galerie Clémentine de la Ferronière
51 rue Saint-Louis-en-l’île (deuxième cour), Ile St Louis, 4ème arrondissement à Paris
 Du mardi au samedi, de 10 à 19 heures, nocturne le vendredi jusqu’à 21h. 

Un livre qui comprend une sélection plus large de photographies est également disponible ici.

samedi 17 novembre 2012

Bunheads - ou HIIIIII Amy Sherman a fait une nouvelle série !


Warning : ce billet est à haute teneur en matière de couineries !

Il y a quelques temps, je vaquais à mes occupations pour faire le tour des blogs (et hum éviter d'écrire mes billets pour le mois irlandais ?) quand je suis tombée sur un article qui parlait de cette nouvelle série sur le monde de la danse, Bunheads (bun = chignon en anglais, bunhead étant traduit en français par petit rat).
Déjà, c'était une idée qui me plaisait. Puis en parcourant un article, j'ai vu les mots du jackpot s'afficher et se mettre à clignoter dans ma tête.

 (je ne sais pas faire de gifs, mais si c'était le cas, j'en ferais un à partir de l'image ci-dessus et je rajouterais des dauphins qui clignotent et des boules à facettes).

Car Amy Sherman, mes petits bichons, c'est la créatrice de Gilmore Girls. Gilmore Girls, cette série drôle, émouvante, intelligente et cultivée qu'il paraitrait que j'aime bien (indices ici ici et ici ).
Or, donc, elle a fait une nouvelle série.


Et si après visionnage du pilote, ça ne vaut pas Gilmore Girls, on reconnait définitivement la Amy Sherman touch.
Déjà, l'humour.
Première vanne : Michelle, danseuse dans un cabaret à Las Vegas rencontre un soir sa voisine prostituée dans le couloir alors qu'elle est déprimée (de l'intérieur, et ça se voit à l'extérieur) :
Voisine : Who's dead?
Michelle: Your sense of fashion.

Michelle est un peu la cousine spirituelle de Lorelai Gilmore (sauf qu'elle n'a pas bu une seule goutte de café de tout l'épisode.)
Ensuite : la petite ville. Dans Gilmore Girls, c'était bien évidemment Stars Hollow, l'adorable petite ville (où l'on rêve d'habiter) sur la côte Est. Ici, nous passons direct de l'autre côté du pays avec Paradise, charmante bourgade au bord du Pacifique avec ses vues imprenables sur l'océan et son lot de surfeurs. Et ses habitants tous plus indiscrets les uns que les autres !


Troisièmement : les références culturelles. J'en ai pas suivi la moitié, et parmi celles que j'ai entendues, j'ai pas tout saisi, mais, je note d'ors et déjà une blague incluant un bouddhiste et un membre de ZZ Top. Amy Sherman aime parler à notre cerveau ou nous pousser à faire des recherches pour découvrir à quoi elle fait référence.

Quatrièmement : la musique. Vous vous souvenez des "lala" de Gilmore Girls ? C'était Sam Phillips, qui a beaucoup participé au charme de la série. Quel n'a pas été mon couinement quand je me suis aperçu au bout de 5mn qu'elle participe également à la BO de Bunheads !

Et enfin, le meilleur pour la fin : Si je ne connaissais pas l'actrice Sutton Foster qui joue le rôle de Michelle, j'ai failli avaler mon thé de travers en reconnaissant Kelly Bishop (alias Emily Gilmore, la mère de Lorelai) en tant que belle-mère de Michelle et directrice de l'école de danse de Paradise. Une fois ma gorgée de thé avalée, les couinements ont repris de plus belle.
Elle n'est pas la seule actrice de Gilmore Girls présente : vous pourrez également apercevoir Rose Abdoo (Gipsy dans GG) et Todd Lowe (alias Zack) qui au passage interprète un plombier borgne hilarant.
Liz Torres, alias Paris est également annoncée pour la seconde partie de la saison 1 qui sera diffusée à partir de janvier 2013.


Je vous parle beaucoup trop des Gilmore, ce n'est pas mérité car s'il y a clairement des points communs, Bunheads est une série différente, avec sa propre galerie de personnages (j'ai oublié de vous parler des petites danseuses de l'école qui sont plutôt choupinettes, et Michelle est vraiment drôle) et son univers centré autour de la danse. Je ne peux que vous encourager à regarder le pilote pour vous faire un avis.
Si les épisodes suivants m'ont un peu déçue, le rythme s'est mis en place et j'apprécie beaucoup de retrouver une série originale et intelligente.

Et pour finir, les scènes de danse sont toujours les bienvenues, comme celle-ci :

mardi 13 novembre 2012

Ce qui est précieux


J'ai passé une semaine éprouvante, due à des soucis et conflits de personnes au boulot...
C'est dans ces moments que la présence quotidienne de certaines personnes, et de mon mister Touloulou en particulier, me manque. 
Mais je me suis raccrochée à ces petits instants qui m'ont permis de tenir le cap, en attendant que les choses s'arrangent.

La première clémentine de la saison
Un fou rire avec les enfants au travail
Soirée improvisée avec un ami pour suivre les résultats de l'élection aux Etats-Unis 


Regarder Pride and Prejudice version BBC avec le magnificent Colin Firth.
Il me reste encore deux épisodes à voir :)
Mettre mon pull doudou lion


Un week end remonte moral so girly avec soirée filles et le 3e Twilight Hésitation/Eclipse. Si j'ai été déçue par moments par le film, nous avons beaucoup ri (et je reste et resterai Team Jacob forever)
Ce tumblr dans lequel j'ai envie de m'enfouir pour ne plus ressortir.
Un cours de cupcakes et la fierté de dire "c'est moi qui les ai faits, ils sont si beaux !"


Savourer les dernières pages de Shadowfever...
Des places gagnées pour le concert de Sébastien Tellier, qui fut excellent. 
Découvrir que le livre que j'attendais de Masse critique n'est pas perdu, mais que c'était juste mon gardien qui avait oublié de me le donner.
Commencer à préparer mes colis de swaps...

Au final, ce fut une semaine bien remplie... me concentrer sur les bons moments permet de reléguer les mauvais à l'arrière-plan, et cela fait du bien.

J'écoute cette chanson en boucle, qui étrangement me donne un sentiment de nostalgie que je n'explique pas (et c'est la BO de Gilmore Girls. Of course.)



Et en avant pour une meilleure semaine !

dimanche 11 novembre 2012

Challenge Livra'Deux pour Pal'Addict, troisième édition


Le challenge Livra'deux pour pal'addict, je vous en avais déjà parlé ici.
Nous enchainons pour la troisième édition, et cette fois-ci, ma partenaire est ma chère Nath d'Un chocolat dans mon roman.

Je vous rappelle le principe :

En binôme, chacun choisit dans la Pile à Lire de son partenaire trois ouvrages:
* que l'on a lu et que l'on aimerait lui faire découvrir
* dont on aimerait avoir l'avis
* que l'on ne connait pas et qui nous intrigue


Et nous avons jusqu'au 31 janvier 2013 pour en choisir un et le lire.
Nath a une palounette toute riquiqui : 33 livres, imaginez donc !
J'ai donc eu à choisir, mais ce ne fut pas dur, car j'ai très vite trouvé des romans qui me plaisent :


Parce qu'il est vraiment drôle
Mon avis ici


Un très beau roman de Paul Auster, une jolie plongée dans ce quartier de New York qui a l'air d'un petit village...

Parce qu'on ne lit pas assez London ! Un de mes auteurs préférés... et parce que c'est un livre de saison héhé !

Je n'ai pas encore réussi à me décider sur le livre que je vais choisir parmi
ceux que Nath m'a sélectionnés. Si vous voulez me donner votre avis... N'hésitez pas !

jeudi 8 novembre 2012

Embrouilles à Manhattan (boy meets girl 2), Meg Cabot


Kate a 25 ans, vient de larguer son copain musicien commitment-phobic, a une chef tyrannique aux RH du New York Journal et dort sur le canapé de sa copine Jen en attendant de trouver un appart qu’elle peut se payer à New York. Bref, Kate est une héroïne typically made by Meg Cabot, un peu paumée, qui galère dans la vie et à qui des choses pas du tout prévues vont arriver…

Car Amy, la chef tyrannique en question décide sans se soucier des formalités légales de faire virer Ida Lopez, responsable du chariot des desserts à la cantine parce qu’elle a offensé son fiancé. Lorsque Mitch Herzog, le frère dudit fiancé (vous suivez ?) est appelé à s’occuper de la poursuite pour licenciement abusif d’Ida, Kate va se retrouver au cœur des ennuis…


Ce que je ne vous ai pas dit, c’est que c’est un roman épistolaire composé de mails, lettres, tickets de caisse, et d’extraits du journal intime de Kate, ce qui rend l’histoire très originale. 

Je l’ai déjà dit, Meg Cabot a le don pour m’embarquer dans ses histoires, pleines d’humour, avec des héroïnes qui détonnent, qui sont bourrées de qualités qu’elles ignorent et d’une humanité finalement pas si courante dans les romans. Ici, Kate est un mix de Mia et d’Heather, les deux héroïnes respectivement du Journal d’une princesse et d’Une irrésistible envie de… 

Embrouilles à Manhattan est un roman pour adultes, alors que les autres étaient pour les ados, voire pour jeunes adultes, mais on retrouve le style de Cabot sans soucis. L’histoire d’amour avec l’avocat est délicieuse (Mitch mérite d’être presque mis au niveau de Mark Darcy dans la catégorie avocat ultra craquant qui va tomber sous le charme de l’héroïne à son insu) et la méchanceté de son frère et d’Amy est tordante. 

Bref, c’est la parfaite lecture pour passer un bon moment et rire. Un petit Meg Cabot régulièrement, c’est bon pour la santé !
Ida Lopez livre plusieurs de gâteaux dans le livre, et Sandy avait testé ses cookies. Pour avoir testé à mon tour la recette deux fois, je peux vous dire qu'ils sont délicieux et que cette recette va devenir ma référence pour les cookies ! J'ai rajouté un peu de cannelle et c'était parfait !

 Retrouvez l'avis de Sandy sur le roman et la recette ici , l'avis de Cécile

Mon avis sur les autres livres de Meg Cabot : Une irrésistible envie d'aimer