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jeudi 26 juin 2014

From Notting Hill with love... actually d'Ali McNamara


Scarlett est une jeune fille normale, à quelques détails près... Prédestinée à aimer le cinéma de par son prénom (en hommage à Scarlett O'Hara) et son métier (elle gère avec son père une société de machines à pop corn), elle finit par confondre ces films qu'elle aime tant et la vraie vie, ce que finissent par lui reprocher son père, sa meilleure amie et surtout son fiancé David, exaspéré de voir sa petite amie la tête dans les nuages...

Elle a en effet parfois tendance à s'« évader » dans ses rêves et s'inventer ses propres films pour échapper à la réalité qui ne lui procure pas toujours la même excitation... Surtout lorsque cette réalité est faite de travaux dans la maison qu'a tenu à acheter David et de week ends d'expédition au « Royaume du bricolage »...

A quelques mois de son mariage, Scarlett décide de prendre du recul en allant garder la maison d'un couple de Notting Hill... Notting Hill, pour cette fan de comédies romantiques, n'est-ce pas un peu comme le paradis ?
Scarlett compte bien par la même occasion prouver à son entourage que la vie peut être comme dans les films et que cette expérience lui fera vivre des moments similaires à ses scènes préférées... Mais même Scarlett sera surprise par ce que lui apportera ce séjour à Notting Hill !


Cela faisait longtemps (depuis sa sortie en VO!) que j'avais repéré ce roman, et j'ai été ravie de le trouver à un tout petit prix dans une jolie librairie d'occasion d'Auvers-sur-Oise... Il n'est pas resté prendre la poussière bien longtemps puisque j'ai mis le nez dedans à peine installés sur les bords de la Seine en sortant de la librairie !

Voici une comédie romantique britannique comme on les aime, légère et délicieuse à souhait. On s'en doute, Scarlett rencontrera un homme qui sèmera le trouble dans son cœur... et lui permettra de vivre des instants dignes des plus grandes comédies romantiques ! La particularité de ce roman est le fait que le cinéma y joue le premier rôle. Les références pleuvent, et les clins d’œil à certaines scènes cultes (la librairie de Notting Hill, la scène de la fontaine de Bridget Jones) m'ont réjouie...

Pour une fois, l'héroïne ne souffrait pas du syndrôme « je suis parfaite mais je ne m'en rends pas compte » : pour fuir la réalité, elle préfère se réfugier dans ses rêves, et est parfois complètement à côté de la plaque. Je me suis parfois reconnue en elle sur ce point, et c'est appréciable de suivre un personnage doté de réels défauts...


Pour autant, le reste des personnages et l'intrigue en elle-même étaient vraiment exagérés à plusieurs reprises : à la place de Scarlett, j'aurais fracassé depuis longtemps un pot de peinture sur la tête de son fiancé tant il m'agaçait... Je ne parle pas des autres personnages, sympathiques mais caricaturaux comme l'ami gay que Scarlett rencontre à Londres. Le passage décrivant la rencontre de Scarlett avec un acteur bien connu à Paris était également complètement ridicule et m'a presque énervée.

Cependant, si j'oublie tous ces petits points négatifs, j'ai passé un excellent moment, et ce roman m'a donné une folle envie de revoir tous les films qu'il cite. Et de retourner à Londres ! :o)

Les avis de Karine, Mlle Alice, MyaRosa
Il existe une suite, From Notting Hill to New York actually, et un troisième tome sortira en VO en octobre 2014. L'avis de Karine sur le second tome.


Profitons-en pour finir ce billet avec une petite promenade...
Dans ce roman, on se balade dans le quartier de Notting Hill et je visualisais les environs de ce coin que j'aime beaucoup à Londres. 

On descend la belle Portobello Road, en se promenant parmi les antiquaires et en admirant les maisons colorées qui la caractérisent.. On espère évidemment y croiser Hugh Grant qui passerait par là !


Puis on arrive à la fameuse librairie... Qui existait vraiment ! Pendant l'écriture du scénario, Richard Curtis s'y rendait fréquemment, même si les scènes n'ont pas été tournées à l'intérieur de la librairie, trop petite. Pendant longtemps, les fans du film ont pu la visiter avant qu'elle ne ferme... 
Depuis, la librairie "Notting Hill bookshop" a ouvert juste à côté. Si la devanture a changé, l'intérieur de la librairie a été reproduit pour être identique à celle du film ! Contrairement à Julia et Scarlett je n'ai pas fait de belle rencontre dans cette librairie ;), mais elle propose un choix de littérature généraliste et jeunesse qui est alléchant...


Un petit passage par le Coronet, ancienne salle de théâtre ouverte en 1898 et aujourd'hui reconvertie en cinéma, que l'on voit également dans le film.


On repart en déambulant parmi les magnifiques demeures victoriennes, jusqu'à Kensington Gardens où l'on passe dire bonjour à Peter Pan (dont nous a parlé Filipa !). Ou si vous voulez un petit parc plus intimiste, vous pouvez faire un tour à Holland Park, parfait pour se promener et pique-niquer en été, dont le petit jardin japonais est très beau et zen...

Ces photos sont de moi - été 2012

J'espère que la balade fut bonne. Au passage, dernier clin d'oeil : je suis parfois allée au parc Monceau pour lire ce roman, et bien que l'on soit en plein Paris, les immeubles qui entourent le parc dans ce quartier ont un côté très Notting Hill qui collait tout à fait avec l'ambiance !

Magnifique immeuble rue Rembrandt. Ce bow-window vitré fait très britannique non ? ^_^

Je vous reparle d'ici la fin du mois d'un autre roman ayant pour cadre Notting Hill... Mais cette fois-ci dans une toute autre ambiance !



mardi 11 septembre 2012

Charlie Chaplin, de Michel Faucheux

De Chaplin, on connait la moustache, le chapeau melon et la canne. On connait l’image d’un mime qui a fait rire pendant des années avec un curieux personnage de vagabond affublé de ces accessoires.


Parfois, on connait aussi des rumeurs sur ses liens avec le communisme dans l’Amérique de McCarthy, sa réputation de coureur de jupons et de personne pas franchement très sympathique. Mais au fond, bien que tout le monde sache de qui il est question lorsque l’on prononce le nom de Charlie Chaplin, on en sait peu réellement sur l’homme et ses films (du moins certains).


Voici donc une excellente occasion pour ceux qui apprécient ce grand cinéaste de combler leurs lacunes : cette biographie très riche leur permettra d’apprendre une multitude d’infos et d’anecdotes sur lui, mais également de lire un ouvrage qui défend avec force sa thèse : si Chaplin a compté et continue d’être une référence encore aujourd’hui, ce n’est pas seulement parce qu’il avait du talent ; c’était également car il avait saisi dans son art les particularités de son époque, le XXème siècle. 


Son personnage le plus célèbre, Charlot, est resté muet comme symbole de l’homme déshumanisé par son époque, qui a remplacé l’homme par la machine. Si j’étais un peu dubitative à l’annonce de cette thèse au début du livre, force est de constater que Michel Faucheux démontre brillamment tout au long de la biographie la pertinence de cette vision du cinéaste. 


N’ayez pas peur pour autant, car cela ne rend pas le livre ardu – Michel Faucheux fait toujours en sorte qu’il soit accessible à tous, tout en nous offrant une biographie d’une grande qualité, qui n’épargne pas Charlie Chaplin : il semblait effectivement comme le laisse penser sa réputation très colérique, jaloux et un poil vaniteux. Les témoignages de ses enfants montrent également qu’il fut aussi absent en tant que père que brillant en tant qu’artiste.
Même si en tant que personne, il ne fut apparemment pas très agréable, cela n’enlève rien à son génie ; chacun est libre d’avoir sa propre opinion bien entendu, mais Chaplin reste pour moi un des plus grands réalisateurs, un qui a notamment brillamment réussi à passer du muet au parlant, là où tant d’autres ont disparu.


Pour finir, les références cinématographiques, musicales ou littéraires sont très nombreuses et offrent de nombreuses pistes à qui veut mieux connaitre la scène artistique contemporaine de Chaplin, pour prolonger le plaisir qu’apporte cette biographie. 

Pour ma part, cela m’a particulièrement donné envie de découvrir ses films moins connus (Monsieur Verdoux, La comtesse de Hong Kong par exemple), et de découvrir d’autres ouvrages de la collection Folio Biographie, car celui-ci m’a comblée par son contenu et le format poche (toujours un atout quand on peut le glisser facilement dans son sac !)

Merci beaucoup à Folio et à Livraddict pour cette formidable découverte.

lundi 30 avril 2012

Amadeus

Voilà longtemps que je souhaitais voir ce film retraçant le destin incroyable de Mozart.

Pour une biographie, il commence de manière totalement inattendue avec la présence d’un personnage âgé, qui affirme avoir tué Mozart…
Il s’agit d’Antonio Salieri, grand rival de Mozart à la cour d’Autriche. On suit donc sa rencontre avec le musicien célèbre et ses nombreuses tentatives pour nuire à son talent, dont il était jaloux…
Voilà un film quelque peu déroutant, à l’image de son héros ! Mozart, si connu et respecté aujourd’hui y est présenté comme un personnage fantasque, avec un rire complètement ridicule et un penchant prononcé pour les grivoiseries.


Malgré son talent fou, il dilapide son argent et finira d’ailleurs complètement ruiné, ne pouvant honorer les contrats qu’il avait signés pour gagner sa croute. On découvre également ses relations houleuses avec son père (celui qui en a fait un enfant prodige, qui a écrit ses premières œuvres à l'age de six ans !) et avec sa femme Constanze.
La musique a évidemment sa place dans un tel film, mais elle n’est pas omniprésente. Deux moments sont particulièrement réussis dans leur mise en scène : le premier, où Antonio découvre les partitions de Mozart quand il vient fouiller chez lui et qu’à chaque page qu’il tourne, résonne un nouvel air… et le second, lorsque Mozart écrit sur son lit de mort le requiem en ré mineur. Cette scène, bien qu’historiquement fausse, est touchante, sans doute car c’est un morceau que j'aime beaucoup…


Le film est bourré d’éléments non historiques : il n’est d’ailleurs pas tellement une biographie fidèle qu’une fiction reprenant des éléments réels de la vie d’un personnage célèbre. Par exemple, Antonio Salieri n’a pas tué Mozart… En revanche, le rire ridicule de notre liebe Wolfie était, lui, apparemment connu.
Peut-être que la version française m’a un peu dérangée (je ne suis plus du tout habituée à voir des films doublés), mais en dehors de cela, j’ai beaucoup aimé. Un bon film à voir, surtout si vous aimez la musique, natürlich.

Je vous laisse donc en musique avec le requiem. Bonne journée...

jeudi 5 avril 2012

Hunger Games, le film


Le voici enfin, ce film qu'on a tant attendu.
J'en attendais pas mal, et j'avais surtout très peur d'être déçue, comme ça a été le cas avec toutes les adaptations d'Harry Potter. Mais j'y suis quand même allée, intrépide que je suis !
Et j'ai vraiment aimé.
C'est une bonne adaptation, qui respecte assez fidèlement le livre, tout en apportant un plus. Je dis assez fidèlement, car des détails ont été modifiés (la façon dont Katniss obtient son badge du geai moqueur, qui perd tout son sens, et d'ailleurs l'origine du geai moqueur n'est pas expliquée...), ou encore la surdité passagère après une explosion qui passe à la trappe. Pour faire la fan hystérique, je rajoute que deux coups de canon sont oubliés dans le film, et non des moindres...

Au delà des pinailleries, néanmoins, j'ai adoré le développement de l'univers de Panem. Le livre étant écrit du point de vue de Katniss, toutes les scènes du film se passant en dehors de l'arène sont une incursion dans le monde du Capitole qui apportent une profondeur supplémentaire. J'ai notamment adoré voir les juges "diriger" les Hunger Games en envoyant toutes les calamités possibles sur les tributs. Cette manipulation du jeu est appréhendée de manière plus instinctive et progressive dans le roman, vu que l'on suit le raisonnement de Katniss, qui découvre la vérité petit à petit.
J'ai en revanche été assez surprise de voir que l'arène (notamment la zone de la corne d'abondance) ne ressemblait pas du tout à ce que je m'imaginais, je voyais une étendue déserte et non une prairie. Peut-être avais-je trop vite lu !

Le rythme est vraiment prenant, même pour celui qui a lu le roman et sait donc ce qui va se passer. J'ai eu le coeur qui battait à toute allure, j'ai sursauté et j'ai pleuré. J'ai aussi ri, notamment quand on voit ce pauvre Gale dépité devant le rapprochement de Katniss et Peeta...
La mise en scène est très classique, blockbuster oblige, mais cette façon de tourner avec la caméra sur l'épaule est très désagréable, surtout au début dans le district 12. Cela ne sert pas vraiment le récit, et a pour seul résultat de donner des migraines...
La fin est un peu trop facile, ça fait happy end, contrairement au roman...

Les acteurs sont convaincants, correspondent bien aux personnages, avec la bonne surprise de Lenny Kravitz dans le rôle de Cinna. J'aurais juste des réserves à faire sur le fait qu'ils n'ont pas particulièrement affamés ou sales (Jennifer Lawrence a un visage assez rond pour une fille qui a vécu dans la misère et souvent eu faim non ?) pendant les jeux, et que Peeta étant mon chouchou, j'attendais beaucoup de lu : pourtant, j'ai trouvé l'acteur bon, mais sans plus.
En gros, j'ai donc beaucoup aimé, et j'ai été rassurée de ne pas avoir été déçue. Mon amoureux qui n'a pas du tout lu la saga et a accepté (pour me faire plaisir, n'est-il pas mignon ?) de m'accompagner a également apprécié, ce qui prouve que, que l'on ait lu ou pas le livre, le film est accessible.
Depuis, je suis dans le dernier tome, que j'aurai bientôt fini... snif !


Avez-vous aimé le film, si vous l'avez vu ?
Mon avis sur le tome 1

Je vous laisse avec la chanson du générique de fin, Safe and sound.
Mais revenez demain, il y aura une surprise hunger gamesque... ;)