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jeudi 15 mars 2012

Dark elite, tome 1 : magie de feu


Résumé de l'éditeur :
Lily Parker est la petite nouvelle au lycée privé Sainte-Sophia. Ses parents sont partis pour un an à l'autre bout du monde en la laissant dans ce pensionnat d'adolescentes riches et snobs. Heureusement, la compagne de chambrée de Lily détonne dans le paysage : Scout est excentrique et connaît les lieux comme sa poche. Mais elle lui dissimule des choses Ses mystérieuses activités nocturnes intriguent Lily, qui va tout faire pour découvrir ce qui se trame dans les sous-sols de Sainte-Sophia.


Dans la catégorie « je vous donne un thème dans un roman et Touloulou se jettera dessus », il y a plusieurs possibilités : la musique, l’art de manière générale, les voyages dans le temps. Et les histoires d’ados qui se passent dans des lycées, avec si possible un internat pour rendre l’histoire plus palpitante (c’est logique. Si comme moi, vous avez vécu chez vos parents jusqu’au bac, vous avez du aussi vous rendre compte qu’il n’était guère facile d’aller vous balader la nuit pour vivre d’incroyables aventures. Dans les internats, il suffit d’échapper deux secondes à la vigilance des pions, et hop, on a de la matière pour plusieurs tomes !)

Voici pourquoi quand j’ai vu l’histoire de Dark Elite, j’avais bien envie de découvrir cette nouvelle saga. Surtout qu’il y a de la magie dans l’air, ce qui promettait une histoire sympathique. Et pour finir, Chloe O’Neill est l’auteur d’une autre saga, Les Vampires de Chicago, dont j’ai entendu du bien. Tout pour me faire envie donc.

Et je suis un peu embêtée pour donner un avis tranché sur ce livre : ce n’est pas que j’ai détesté, j’ai lu le livre sans ennui, sans énervement… mais en même temps, tout du long de ma lecture, je n’étais pas vraiment dedans. 

L’intrigue est sympa, l’idée de départ sur ce monde aussi, mais l’auteur ne retire pas grand-chose d’intéressant de tout cela. Il a déjà fallu atteindre la moitié du bouquin pour que cela décolle un peu (pourtant je ne suis pas spécialement une amatrice de sensations fortes dans les romans, cela ne me dérange pas qu’ils soient un peu lents au début…). 

Et surtout, la chose qui m’a le plus déplu, ce sont les dialogues. Le style n’est pas très bon (en même temps, cette lecture passe après du Tolstoi. Autant vous dire que le choc a été rude.), et souvent, je me demandais ce que l’auteur pensait apporter au récit par certaines répliques, qui me semblaient « à côté de la plaque ». Les mentions fréquentes de ce que les personnages portaient m'ont également semblé inutiles.

L’héroïne, Lily, m’a laissée indifférente, tout comme les autres personnages, assez stéréotypés dans les canons du genre (la meilleure amie un poil rebelle, le garçon beau et mystérieux aux grands yeux, les filles qui sont des pestes insupportables et qui font la misère à l’héroine quand elle a refusé d’être leur amie…). Ce sont des personnages qui auraient pu être être intéressants, mais je les ai trouvés sans relief.

Tout ça pour dire que j’ai quand même lu rapidement ce roman. A part les dialogues parfois étranges, je n’ai pas détesté. Simplement, je suis passée à côté de l’histoire… en matière de young adult traitant de ce sujet, je pense qu’il y a mieux.

Je remercie néanmoins les éditions Castelmore et Livraddict de m’avoir permis de découvrir ce roman !

dimanche 29 mai 2011

L'assassin royal, tome 1 : l'apprenti assassin, Robin Hobb

 
La fantasy était un genre dont j’entendais beaucoup parler sans avoir jamais testé, à part la saga Harry Potter dont je suis très fan et quelques séries jeunesse que j’avais lues plus jeune. C’est pourquoi j’avais participé au swap bitlit-fantasy organisé sur Livraddict et avait été ravie de mon colis envoyé par Lebonsai. A l’occasion d’une LC avec Syl, je me suis enfin décidée à lire le tome 1 de l’Assassin royal qu’il me recommandait, comme d’ailleurs beaucoup d’autres gens !





 Fitz est ce qu’on appelle un bâtard, né de l’union de Chevalerie, l’héritier du trône des six royaumes et d’une paysanne. Abandonné sur le pas du château de Castelcerf par sa famille maternelle à l’âge de six ans, il est recueilli par Burrich, le bras droit et meilleur ami de son père. Quant à ce dernier, il décide de renoncer à son avenir et de se retirer avec sa femme dans une résidence secondaire, laissant sa place de roi à son frère cadet. Fitz, qui n’a jamais eu l’occasion de le rencontrer, grandit donc seul au château, ayant le sang trop royal pour passer son temps avec les domestiques, mais restant un bâtard qui n’a pas sa place au château pour les autres membres de la famille royale. Jusqu’au jour où le roi Subtil décide qu’il devra suivre l’apprentissage d'Umbre, pour devenir assassin royal. On suit donc l’apprentissage et les nombreuses aventures que va connaitre Fitz au fur et à mesure qu’il grandit.

Pour une première expérience en matière de fantasy, je crois qu’on peut dire que c’est réussi ! J’ai beaucoup aimé ce premier tome qui met en place un univers prometteur. Robin Hobb semble ne rien laisser au hasard, et je sens qu’il me reste encore bien des choses à découvrir dans les tomes suivants sur les six royaumes et leurs habitants. J’ai adoré le côté fouillé du fond de l’histoire : on suit Fitz, mais on apprend petit à petit de nombreux éléments sur le pays où il vit : son économie, ses « relations internationales » (les conflits avec les Pirates rouges, les mariages avec les autres régions pour élargir les territoires), sa magie… Tout était si bien mis en place, sans être trop didactique que c’était un réel bonheur de tout découvrir progressivement.
Je ne peux pas parler de ce livre sans parler de ses personnages : Fitz est un vrai héros, auquel on s’attache beaucoup, à la fois pour ses qualités et ses défauts. Il m’a beaucoup touchée par sa solitude et le fait qu’il n’ait pas vraiment d’ami qui le comprenne et avec qui il puisse partager ses sentiments. Il a une grande honnêteté qui le pousse à dire sans fioritures lorsque ses propres défauts l’énervent, ou lui font honte. C’est une chose que l’on rencontre assez rarement dans les romans, et ça ne l’a rendu qu’encore plus attachant.
Il y a bien sûr de nombreux personnages secondaires qui sont également émouvants : Burrich, qui a un caractère bourru mais est si affectueux au fond de lui, Dame Patience, la femme de Chevalerie qui est complètement loufoque, le fou qui m’a beaucoup intriguée et que j’espère revoir par la suite, le prince Vérité que l’on apprend à mieux connaitre vers la fin du livre, le fou qui est vraiment spécial mais que j'ai beaucoup aimé, et les chiens avec lesquels Fitz entretient des relations très fortes, car pour une raison qui n’a pas été encore totalement expliquée, il peut partager leurs sentiments et pensées, ce qui horrifie d’ailleurs les hommes autour de lui…

L’histoire est bien construite, on sent dès le début que l’on n’a pas tous les éléments en main et que l’on va aller de révélation en révélation. Le style de Robin Hobb est agréable et fluide, et beaucoup plus élaboré que ce à quoi je m’attendais. C n’est pas parce qu’on est dans de la fantasy que l’histoire est privilégiée par rapport au texte lui-même, un préjugé que j’avais sur le genre…
Ce livre m’a évoqué Harry Potter : un jeune garçon orphelin (il n’a aucun souvenir de sa mère et son père meurt avant qu’il l’ait rencontré), seul et dont on suit l’apprentissage dans un milieu teinté de magie. Surtout, la maitrise de l’intrigue promet bien du plaisir et des découvertes pour les tomes suivants. Comme JK Rowling, Robin Hobb sait dès le premier tome où elle va nous emmener et nous laisse savourer notre chemin… c’est la première fois que je retrouve ce sentiment depuis les reliques de la mort, et c’est un plaisir incroyable !

Il m’en a fallu du temps pour lire ce livre (deux semaines tout de même !), car ce pavé de 500 pages demeure dense et assez peu fourni en dialogues (ce qui s’explique par le fait que Fitz passe la plupart de son temps seul !), et j’ai regretté d’avoir eu aussi peu de temps pour lire à ce moment. Ce fut en tout cas une très belle découverte, et même un coup de cœur ! Je lirai la suite bientôt, mais sans doute pendant les vacances cet été pour mieux me plonger dans la lecture…

Merci Lebonsai pour la découverte ! Vous pouvez retrouver l’avis de Syl, qui a réussi à lire le livre en jour (je crois qu’elle n’est pas tout à fait normale !) et a également beaucoup aimé. Pardon pour le retard !

dimanche 16 janvier 2011

A la croisée des mondes, tome 2 : La tour des anges, Philip Pullman


Résumé : 
Ayant franchi le pont entre les mondes édifié par Lord Asriel, son père, l'intrépide Lyra se retrouve dans la cité de Cittàgazze, la ville au-delà de l'aurore, où des spectres mangeurs d'âmes rôdent dans les rues, où les lointains battements d'ailes des anges résonnent au-dessus d'une mystérieuse tour. Mais Lyra n'est pas sans allié. Car le jeune Will Parry, à la recherche de son père disparu depuis de longues années, a également pénétré dans cet étrange royaume par une porte magique. Ensemble, Lyra et Will vont entamer un périlleux voyage à travers les dimensions, et découvrir un secret mortel: un objet d'une puissance extraordinaire et dévastatrice. Mais à chaque étape de leur périple, ils se rapprocheront d'un danger plus funeste encore - et de l'incroyable vérité sur leur propre destinée...

Les royaumes du Nord, c’est pour moi avant tout une occasion manquée. Aux alentours de 2000, j’ai commencé le tome 1, qui était encensé par la critique et comparé à Harry Potter. Sauf qu’à l’époque, ce dernier avait peut-être un peu trop d’importance dans mon cœur de lectrice. Toujours est-il que ce n’est que dix ans plus tard que j’ai enfin réussi à dépasser la page 15, à l’occasion d’une lecture commune sur le site de Livraddict. Et je ne le regrette absolument pas, même si cela aura pris du temps.

Dans le premier tome, on a fait la rencontre de Lyra et de son daemon Pantalaimon, et on a suivi ses aventures jusqu’aux Royaumes du Nord, à la poursuite de la Poussière, cette mystérieuse chose qui fait tant peur aux adultes, et en particulier à l’Eglise. Le second  tome s’ouvre de manière totalement inattendue dans notre propre monde, différent de celui de Lyra. On y fait la connaissance de Will, dont le père a disparu dans une expédition il y a des années. Par un hasard,  il découvre une fenêtre qui donne sur un nouveau monde, où il rencontre Lyra. La suite des événements les font coopérer pour s’en sortir, chacun avec ses propres objectifs : retrouver son père pour Will, et continuer la quête que lui donne l'aléthiomètre pour Lyra.
 L'affiche du film adapté du premier tome, où l'on voit l'aléthiomètre.
J’avais bien aimé le premier tome, très distrayant et rempli d’action jusqu’à la fin, que j'avais curieusement eu beaucoup de mal à terminer. Le second tome est différent, et permet de combler les lacunes du premier : beaucoup d’éléments sur les mondes et leurs caractéristiques, même anecdotiques, sont enfin plus clairs. J’avais été très gênée que Philip Pullman n’explique pas dès le début ce que représentent les daemons qui accompagnent chaque personne dans le monde de Lyra, c’est-à-dire leur conscience, leur âme. Les explications  sur la Poussière permettent également de mieux comprendre ce qu’elle est (bien qu’il reste encore beaucoup d’incertitudes quant à cette question) et pourquoi elle fascine et effraie à la fois. La géopolitique du monde de Lyra, que j’avais trouvé trop peu développée dans le premier est bien plus compréhensible, suite aux révélations faites par petites touches.

Tout ceci rend le roman bien plus fluide et agréable à lire. Le caractère espiègle et courageux de Lyra, et sa relation avec Pantalaimon sont attachants, d’autant plus qu’elle est moins intrépide qu’auparavant, et qu’il lui arrive désormais d’avoir des doutes, qui la rendent plus sympathique.  L’on découvre également mieux d’autres personnages, comme les sorcières ou l’explorateur Lee Scoresby, et bien sûr Will. Les descriptions  de Philip Pullman nous transportent avec délice dans les différents mondes, sans être jamais trop pesantes.  

Pourtant, ce livre sera un bon livre, mais pas plus : il a manqué ce je ne sais quoi, qui fait qu’il n’est pas véritablement un coup de cœur. Je n’arrive pas à savoir ce qu’était ce je ne sais quoi, mais j’espère le découvrir enfin dans le troisième tome.

Ce livre a fait l’objet d’une lecture commune organisée par Setsuka : les avis de Yumiko, Bambi Slaughter, Sophie LJ, Setsuka, Lynnae et louve





mercredi 6 octobre 2010

Harry Potter and the prisoner of Azkaban

Résumé : Hum faut-il VRAIMENT que je résume ce livre ?? Bon, s'il le faut...
Harry rentre dans sa troisième année à Hogwarts (oui, j'ai lu le livre en anglais et depuis plusieurs années déjà je trouve bizarre de dire certains mots en français... mais vous comprendrez surement avec le contexte, donc je ne pense pas que ce soit un souci) et comme si les cours , les entrainements de quidditch et les querelles avec Malfoy ne suffisaient pas, il doit en plus subir un tueur en série qui rode dans le coin et des tas de gardiens de prison à sa recherche qui ont des effets secondaires assez handicapants (malaises et hurlements de sa mère en option). Il n'a donc une fois de plus pas le temps de s'ennuyer.

Mon avis : D'abord, je tiens à dire que cet avis sera bourré de spoilers, donc si vous n'avez pas lu le livre, je vous déconseille de lire plus loin (sauf si vous n'avez aucune intention de lire le livre, mais dans ce cas, je doute que vous liriez cette critique de toute manière).
Ensuite, il m'apparait important de préciser que je suis une fan puriste de Harry Potter depuis maintenant dix ans, que j'ai grandi avec cette série, que quand j'ai refermé le dernier tome, j'ai failli pleurer d'émotion et donc que tout commentaire négatif, ne serait-ce que sur la couleur douteuse des chaussettes de l'oncle Vernon sera censuré pas très bien vu (non mais de toute façon, il n'y en aura pas, qui pourrait ne pas aimer ce livre ?)
Qui plus est, ce tome est (de loin) mon préféré de la série. Je l'ai lu tellement de fois que je le connais presque par coeur et que c'est le seul que j'ai en deux exemplaires, vu que j'ai acheté la version anglaise quand j'ai eu l'âge de lire dans cette langue et l'occasion de rentrer dans une librairie britannique (je pourrais aussi vous donner la date exacte et vous dire le temps qu'il faisait ce jour-là... mais je doute que ça vous intéresse). Ce tome a sans doute été celui qui a déclenché ma fanmania pour HP. Après l'avoir lu, j'ai attendu impatiemment que le quatrième sorte et quand ça a été le cas, j'ai relu les quatres tomes en boucle jusqu'à plus soif. Je passais mes journées dans mon lit, en ne m'arrêtant de lire que pour manger et dormir. Mes parents ont du être effrayés à l'époque..
Tout ce blabla pour dire que ma critique ne dira pas tellement si j'ai aimé ou pas (je pense que vous avez compris la réponse à cette question), mais pourquoi ce tome est mon préféré, et en quoi j'ai l'impression que c'est le tome décisif dans l'heptalogie (eh oui, en plus Harry Potter rend intelligent en nous faisant apprendre de nouveaux mots).
Par où commencer ? Déjà, par l'ambiance qui existe dans ce livre. Difficile de la décrire, il faut lire le livre pour la ressentir. Harry, Ron et Hermione ne sont plus des enfants, et pourtant ce tome est aussi le cadre de leur dernière année d'innocence. Ils prennent confiance en eux, se baladent dans les passages secrets du château. Certes, ils n'ont jamais beaucoup respecté les règles, mais il me semble qu'avant, Rowling insistait beaucoup plus sur le danger qu'il y avait à enfreindre ces règles.
Les trois héros s'émancipent également les uns des autres. Dans les deux premiers tomes, ils faisaient tout ensemble, et semblaient la plupart du temps être du même avis. Ici, ils ne sont pas d'accord, se disputent même pour cela, et Hermione, surtout, vit sa propre vie, et va jusqu'à critiquer ouvertement un professeur. On voit qu'ils grandissent, et acquièrent leurs propres personnalités, et c'est très agréable.
Ce tome est également fondamental, car c'est dans celui-là qu'arrivent de nombreux éléments qui contribueront à l'intrigue et à la construction de l'univers d'Harry Potter. En relisant ce tome, je me suis rappelée qu'il a eu une époque où Harry ne possédait pas la carte du maraudeur. De même, j'avais presque oublié qu'il n'avait pas toujours connu Lupin et Sirius, ainsi que le passé de ses parents. Ce tome est un pivot, indispensable, avant que l'action ne commence réellement à partir de la Coupe de feu... (mais je n'en dis pas plus pour ceux qui n'ont pas encore lu les autres).
Le plus grand changement que cette année apporte à Harry est une des raisons qui, je pense, font que j'ai une affection particulière pour le Prisonnier. On découvre Harry seul, vivant dans une famille avec qui il ne partage rien, et sans amis. Lorsqu'il part à Hogwarts, il se fait des amis, mais reste tout de même très solitaire. Ni Ron ni Hermione, ne peuvent partager son besoin de connaitre ses parents et ce qu'il peut ressentir. En rencontrant les amis de son père, il peut enfin entendre des choses sur lui un peu plus précises que "vous avez les mêmes cheveux" ou "il était très très très courageux". Les détails sur la jeunesse des quatre amis sont peut-être ma partie préférée du livre. En tout cas, Harry découvre beaucoup de choses sur ses parents, et en rencontrant son parrain, c'est un peu comme s'il avait désormais un lien avec sa famille.Cela explique sans doute pourquoi je trouve ce tome aussi rassurant, un peu comme quand on regarde des photos de sa jeunesse en se souvenant de l'époque où l'on avait beaucoup moins de problèmes (car Harry n'est pas au bout de ses problèmes...).
Snape prend également de l'importance, et l'on comprend mieux ses réactions, qui le rendent beaucoup plus humain. Au fil des tomes, il est passé petit à petit d'un personnage qui me laissait plutôt indifférente à l'un de mes préférés. L'humour est également très présent, un humour pince-sans-rire typiquement britannique, dont je me suis régalée.
D'un point de vue moins affectif, on en apprend beaucoup sur les créatures magiques dans ce livre, grâce au premier bon professeur des forces du mal d'Hogwarts. Ne pas uniquement raconter les péripéties dans la vie d'Harry, mais prendre le temps de présenter l'univers qu'elle a créé, au point de le rendre comme réel est la plus grande force de JK Rowling. Ce troisième tome est rempli d'histoires du quotidien (plus que les autres, en tout cas), qui sont autant d'occasions de découvrir manticores et autres hippogriffes. On découvre également Hogsmeade, un village entièrement composé de sorciers qu'on rêverait de pouvoir visiter.
Enfin, la particularité de ce tome est que la scène finale traditionnelle est découpée en deux parties dont la construction est tout simplement brillante. J'ai toujours aimé les histoires de voyage dans le temps, et je dois dire que le soin qu'a apporté JK Rowling à construire son histoire pour que tout se recoupe fonctionne à merveille. Comme je l'ai déjà dit, je connais l'histoire par coeur, et pourtant, j'ai dévoré les pages, le coeur battant, comme s'il y avait encore du suspense et que je ne pouvais aller me coucher avant de savoir ce qui allait se passer. J'ai d'ailleurs eu du mal à refermer ce livre, et il m'a hantée pendant toute la matinée...
Le problème des meilleurs livres est aussi qu'ils ont une fin.Vous allez me dire, que là, il y a les autres tomes à lire, mais il y a dans celui-ci un petit quelque chose en plus que je n'ai jamais pu retrouver dans les autres. Il ne me reste plus qu'à le relire !
En bref : J'ai aimé (étonnant non ?)
(Félicitations à ceux qui ont tout lu jusqu'au bout).