Affichage des articles dont le libellé est bande dessinée. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est bande dessinée. Afficher tous les articles

mercredi 6 juin 2012

Cerise, tome 1 : l'avis des bêtes, de Laurel


Cerise a huit ans, c’est une petite fille plutôt banale, jusqu’au jour où un escargot mourant lui donne le pouvoir de parler aux animaux…

De ce point de départ qui tient en quelques mots, Laurel a fait un album prolongeant son univers créé par son blog et la BD Un crayon dans le cœur, mais du point de vue d’un enfant, inspiré par sa propre fille Cerise.

Les saynètes d’une page ou deux, parfois plus, s’enchainent pour notre plus grand bonheur. Car j’ai beaucoup ri, et cela faisait longtemps que je n’avais pas autant apprécié une BD de ce genre.


Cerise s’adresse avant tout aux enfants, et leur plaira énormément. J’ai retrouvé dans le personnage principal des souvenirs de ma propre enfance, et je pense que j’aurais adoré le lire à cet âge. Mais les adultes apprécieront aussi beaucoup la petite Cerise et l’humour dont  les adultes usent – parfois à ses dépends.

Le dessin de Laurel est toujours fidèle à lui-même, chaleureux, coloré et vif. C’est une illustratrice que j’apprécie encore plus après avoir refermé cet album, et je vous invite à découvrir son univers…

Découvrez si vous ne connaissez pas déjà le blog de Laurel, et son petit frère qu'elle a ouvert autour de Cerise.
J'aime bien y faire un tour, notamment (mais je lis aussi le reste hein) pour apercevoir son magnifique chat Brume (attention, préparez-vous à devenir gagas !)

mardi 15 mai 2012

Blacksad, tome 1 : Quelque part entre les ombres



Connaissant cette BD considérée comme culte depuis longtemps, je n’avais pas particulièrement envie de la découvrir. Pourquoi ? Peut-être l’ambiance film noir des années 30 qui ne m’attirait pas plus jeune, ou alors le fait que le héros soit un chat en imper.

Et pourtant, j’ai vu fleurir depuis un moment des billets vantant les mérites de cette série, ce qui m’a poussée comme le dit le dicton sur les imbéciles, à changer d’avis.

Grand bien m’a fait, car Blacksad est effectivement une œuvre d’une qualité rare. Un soin minutieux est apporté à chaque détail du dessin, et les couleurs sont somptueuses. L’action est très bien rendue par un découpage des cases original, qui évoque des plans cinématographiques. Souvent, on fait le parallèle entre la bande-dessinée et le cinéma… ici, c’est plus vrai que jamais.

Si l’intrigue en elle-même m’a semblée très classique pour le genre « noir », l’histoire se laisse lire avec grand plaisir. Enfin, si l’anthropomorphisation des animaux est déconcertante au début, elle est troublante de réalisme, et accentue les personnalités des différents personnages. On finit par avoir envie de gratter les oreilles de Blacksad pour le réconforter de ses mésaventures comme on voudrait prendre dans ses bras un humain.

Cet avis est bref, je ne sais pas très bien parler des BDs. Un seul conseil, lisez-le !

Les avis qui m’ont poussée à découvrir Blacksad : Syl, Karine :)

mercredi 26 octobre 2011

Fables nautiques


Nautiland est un parc aquatique, un endroit où il fait bon passer son temps : les nageurs font des longueurs, les maitres-nageurs donnent des cours d’aquagym à des petites mamies accrochées à leurs boudins, des femmes profitent du jacuzzi tout en échangeant des potins. Et pourtant, Nautiland n’est pas un parc comme les autres : la végétation luxuriante déborde sur les allées, des rumeurs courent sur des joueurs de water-polo qui auraient disparu, et il y a cette fosse, où la légende dit qu’une clé de vestiaire est coincée, et où aucun nageur n’arrive à atteindre le fond. Ceux qui ont tenté reviennent en parlant d’une mystérieuse baleine…

La bande-dessinée française regorge de petits trésors qui restent souvent assez inaperçus du grand public, et Fables Nautiques en est un. Si l’histoire débute de manière plaisante et légère, le récit bascule très progressivement, sans que l’on s’en rende compte, dans une dimension étrange et déroutante. On finit par se rendre compte que Nautiland n’est pas tout à fait comme la plupart des parcs aquatiques, et un léger malaise s’installe, car on n’arrive pas précisément à mettre le doigt sur les éléments qui donnent cette impression. 
Qui sont ces gens, qui passent leurs journées dans l’eau, et comment se fait-il que personne ne sache comment on sort de Nautiland ? Je n’ai pu lâcher le livre, fascinée par l’histoire. Plus la fin approchait, et plus ce sentiment se renforçait, me poussant même à relire l’histoire une seconde fois, immédiatement après l’avoir finie.

Les dessins de Marine Blandin sont magnifiques et nous font plonger (c’est le cas de le dire) dans cet univers aquatique sécurisant au début, puis inquiétant au fur et à mesure de notre prise de conscience sur l’étrangeté de Nautiland. Ils servent parfaitement la poésie onirique du récit, surtout lorsqu’ils nous entrainent dans les profondeurs de la piscine.
 Difficile de vous expliquer en quoi cette bande dessinée m’a autant plu, car il faudrait vous parler de la fin ; or, c’est elle qui fait tout l’intérêt de l’histoire, et ce serait gâcher la découverte que de vous la révéler. 

Je me contenterai donc de vous dire d’absolument lire cette BD déroutante et fascinante, ou de vous conseiller de lire l’avis d’un journaliste du monde, qui m’a donné envie de la découvrir.

jeudi 16 juin 2011

Alix, tome 1 : Alix l'intrépide


Alix , jeune garçon vivant au temps de l’empire romain et au passé mystérieux est découvert par le commandant romain Marsalla. Vont s’ensuivre de nombreuses péripéties qui vont nous faire voyager à travers tout le bassin méditerranéen (je n'en dis pas plus car honnêtement, j'ai oublié pas mal d'éléments...).


Cette BD est un classique pour enfants, et pourtant je n’en avais jamais lu un seul tome jusque récemment. J’espérais pouvoir passer un bon moment tout en étant baignée dans la Rome antique, une période qui m’intéresse mais que je connais hélas très mal.

Malheureusement, l’aspect divertissement a été un peu atténué par le côté atrocement bavard de la bande dessinée. A chaque case, une longue description nous donne des tas d’informations, et pas toujours utiles au déroulement du récit : parfois, les textes servaient seulement à décrire ce que nous voyons de nos propres yeux dans le dessin. Tout ce texte a rendu ma lecture extrêmement lente, étant donné que je me lassais assez vite.
De plus, Alix, le personnage principal, n’est pas très attachant : on nous dit plusieurs fois à quel point il est fort, courageux et brave, mais il reste comme une coquille vide servant seulement à dire aux enfants qui liront la BD qu’il est important d’être gentil et courageux dans la vie. Il y a par exemple des zones d’ombre autour des origines d’Alix, mais on dirait qu’il ne ressent pas grand-chose à ce sujet étant donné qu’il ne l’exprime pas…

Mis à part ça, la lecture a quand même réussi à décoller au bout d’un moment et la fin était alléchante. Il est donc possible que je lise la suite, mais on sent tout de même le côté très traditionnel de cette BD avant tout destinée à être pédagogique. Je n’ai peut-être plus l’âge pour ça !


mercredi 29 décembre 2010

Snoopy : Joyeux Noël


Résumé : 
Retrouvez dans cet album événement, une sélection des meilleurs gags de Snoopy ayant pour cadre les fêtes de fin d'année. Une bonne raison de continuer à croire au Père Noël.

Mon avis :
Qui ne connaît pas Snoopy ? Ses aventures avec les Peanuts nous amusent depuis maintenant plus de soixante ans. Ce tome regroupe à l’occasion des fêtes des histoires en rapport avec Noël. Malgré des gags plus ou moins drôles, j’ai passé un très bon moment en compagnie de Charlie Brown, Linus et les autres. Très vite, mes préférences pour certains personnages se sont faites ressentir : Sally, que j’ai trouvée mignonne avec ses lettres à « Samantha Claus » et « Marry Christmas » (au lieu de Santa Claus et Merry Christmas, signifiant en anglais respectivement le Père Noël et Joyeux Noël), et surtout Snoopy, le beagle un poil philosophique. En lisant ce livre, j’ai ressenti l’influence qu’a dû avoir Charles Schulz sur Bill Watterson, l’auteur de Calvin et Hobbes (une autre série américaine que j’adore). Il ne me reste plus à présent qu’à découvrir le reste des aventures des Peanuts !

jeudi 28 octobre 2010

Cadavre exquis


Résumé : 
Zoé a un boulot pas drôle : elle est hôtesse d'accueil dans les salons - de l'automobile ou du fromage - et doit faire des sourires en restant debout toute la journée avec des chaussures qui font mal aux pieds. Le jour où elle rencontre Thomas Rocher, écrivain à succès, la vie semble enfin sourire à la jeune femme. Mais pourquoi Thomas ne sort-il jamais de son bel appartement parisien ? L'amour peut-il vivre en huit clos ? Et quel est dans cette histoire le rôle trouble d'Agathe, l'éditrice de l'écrivain ? 

Je suis le blog de Pénélope Bagieu depuis maintenant plusieurs années et j'apprécie beaucoup ce qu'elle fait. Quand j'ai entendu qu'elle avait fait sa première "vraie" BD, avec une histoire complète, j'étais donc impatiente de pouvoir la lire !
On reconnait bien son trait, caractéristique, mais j'ai du mal à savoir si c'est un point positif ou négatif. Alors que je trouve qu'il convient très bien à ce qu'elle fait dans Ma vie est tout à fait fascinante ou dans Joséphine, il m'a semblé un peu pauvre pour une réelle bande dessinée, j'aurais aimé voir plus de détails dans le dessin.
L'histoire en elle-même commençait bien, mais après avoir refermé le livre, il m'a semblé qu'il ne se passait finalement pas grand chose. La fin était tirée par les cheveux et ne m'a pas convaincue. En ce qui concerne les personnages, Zoé était sympathique au début, mais elle m'a rapidement agacée. Les deux autres m'ont laissée complètement indifférente... Pour couronner le tout, l'humour que j'aime trouver chez Pénélope Bagieu était ici presque inexistant.
Bref, peut-être en attendais-je trop, mais cette BD m'a déçue.J'attends tout de même avec impatience les futures sorties de Pénélope Bagieu, en espérant qu'elles me convaincront plus.

lundi 4 octobre 2010

Celle que je ne suis pas

Attention, sortons les trompettes car aujourd'hui il s'agit de l'oeuvre d'une de mes auteurs BD préférés du moment : Vanyda.
Tout juste âgée de 31 ans, Vanyda fait partie de la nouvelle génération BD francophone, la première à prendre en compte un grand chamboulement dans le paysage français du neuvième art : le succès des mangas.Son style s'en inspire beaucoup, tout en gardant sa spécificité française.En plus, Vanyda est lilloise. Elle avait donc tout pour me plaire.

Résumé : Valentine vit seule avec sa mère. Elle adore les mangas, comme ses copines de classe. Toutes suivent avec intérêt les séries. Valentine, Émilie, Julie et Yamina forment un petit club, pas fermé, mais soudé. Leurs préoccupations sont celles de leur âge : elles pensent aux garçons, fument en cachette de leurs parents, boivent parfois un coup de trop…
Mon avis : Le premier tome de cette série (qui en comportera normalement trois ; le dernier n'est pas encore sorti) raconte le quotidien de Valentine, une ado de 14 ans qui traine son peu d'enthousiasme entre les cours, ses copines, les mangas et les garçons. Les petites histoires, le beau garçon à qui elle n'ose pas parler, les "poufs" insupportables de sa classe... le tout est d'une justesse incroyable, et m'a rappelé cette période, où il se passe à la fois énormément et très peu de choses. On se reconnait dans Valentine, et on s'y attache.
Le style épuré de Vanyda, qui se rapproche du manga japonais indépendant (je pense notamment à Kiriko Nananan ) est un délice. Le soin qu'elle apporte aux tenues des lycéens est également très agréable. Et petite touche finale : le sens du détail qui l'amène à montrer des choses de la vie réelle qui rendent l'histoire encore plus réaliste : quand Valentine lit un manga, on peut voir la couverture d'un titre existant réellement.
En bref : Cette BD trouvée par hasard à la bibliothèque m'a fait découvrir Vanyda, et je ne le regrette absolument pas ! J'ai depuis lu plusieurs autres de ses oeuvres, et y ai retrouvé ce qui m'avait plu dans le premier tome de "Celle que".
Pour finir, je vous conseille d'aller jeter un oeil sur le site de Vanyda !




samedi 2 octobre 2010

Le retour à la terre, tome 1 : la vraie vie

Dans le cadre du challenge BD, je vous parle aujourd'hui d'une BD française : le premier tome de la série Le retour à la terre, de Manu Larcenet et Jean-Yves Ferri.


L'histoire : Les aventures d'un couple de citadins qui décide un jour de quitter la ville et d'aller s'installer à la campagne... le choc est rude.
Mon avis : Je connais Manu Larcenet depuis de nombreuses années, et j'apprécie énormément ce qu'il fait. Le Retour à la terre était donc dans la liste des BDs que je veux lire depuis longtemps. Ce premier tome se distingue un peu de ce que j'ai pu lire de lui auparavant, puisqu'il est avant tout basé sur l'humour, et est composé de petites histoires.
On suit donc Manu et Mariette dans leur aventure riche en anecdotes, qui m'ont fait beaucoup rire. Ayant toujours vécu à la ville, j'ai un peu compris ce qu'ils ressentaient par moments, car si j'aime beaucoup la campagne, je ne me vois pas du tout y habiter en permanence un jour.
Les personnages secondaires sont savoureux, que ce soit les amis et le frère de Manu qui débarquent à la campagne et qui, après s'être extasiés, disent tous qu'ils ne pourraient jamais supporter une telle vie, ou les voisins du couple qui les regardent parfois un peu comme des touristes.
Après, si j'ai passé un bon moment, je trouve que ce premier tome n'a pas la profondeur et la force d'une autre série de Larcenet, le Combat ordinaire (mais peut-être est-ce du au fait que c'est Ferri qui s'est chargé du scénario). Je lirai quand même la suite, mais sans me ruer sur le prochain tome.

Pour vous donner une idée, voici une des planches qui m'a fait le plus rire (vous pouvez cliquer pour agrandir) :
En bref : Un bon moment passé avec cette bande dessinée très sympathique et drôle. On se retrouve dans les aventures du couple, dont je lirai la suite.