lundi 31 octobre 2011

It's Halloween!

Halloween, une fête qui en France est souvent considérée comme commerciale, et critiquée par ceux qui y voient le symbole de l'impérialisme et du consumérisme américain. 
Mais à cette période où justement on vient de passer à l'heure d'hiver, et où on sait que les jours deviendront de plus en plus courts et de plus en plus gris... n'est-ce pas agréable de tenter d'oublier ça en s'amusant et en mettant un peu de couleurs ?

 Photo prise ici mais découverte sur le blog d'Emilie qui consacre plusieurs beaux articles à cette fête !

Cette année, je vais en profiter pour faire la célèbre citrouille lanterne et des sucreries gentiment effrayantes :

Plus des lectures parsemées de créatures effrayantes (surtout des vampires...) et un bon film pour ce soir (
Je vous laisse avec ce cartoon Disney trouvé par hasard. Quel dommage qu'on voit de moins en moins les courts-métrages Disney, souvent tout aussi bons que les classiques que tout le monde connait !


Et vous, allez-vous fêter Halloween ?

 Source

mercredi 26 octobre 2011

Fables nautiques


Nautiland est un parc aquatique, un endroit où il fait bon passer son temps : les nageurs font des longueurs, les maitres-nageurs donnent des cours d’aquagym à des petites mamies accrochées à leurs boudins, des femmes profitent du jacuzzi tout en échangeant des potins. Et pourtant, Nautiland n’est pas un parc comme les autres : la végétation luxuriante déborde sur les allées, des rumeurs courent sur des joueurs de water-polo qui auraient disparu, et il y a cette fosse, où la légende dit qu’une clé de vestiaire est coincée, et où aucun nageur n’arrive à atteindre le fond. Ceux qui ont tenté reviennent en parlant d’une mystérieuse baleine…

La bande-dessinée française regorge de petits trésors qui restent souvent assez inaperçus du grand public, et Fables Nautiques en est un. Si l’histoire débute de manière plaisante et légère, le récit bascule très progressivement, sans que l’on s’en rende compte, dans une dimension étrange et déroutante. On finit par se rendre compte que Nautiland n’est pas tout à fait comme la plupart des parcs aquatiques, et un léger malaise s’installe, car on n’arrive pas précisément à mettre le doigt sur les éléments qui donnent cette impression. 
Qui sont ces gens, qui passent leurs journées dans l’eau, et comment se fait-il que personne ne sache comment on sort de Nautiland ? Je n’ai pu lâcher le livre, fascinée par l’histoire. Plus la fin approchait, et plus ce sentiment se renforçait, me poussant même à relire l’histoire une seconde fois, immédiatement après l’avoir finie.

Les dessins de Marine Blandin sont magnifiques et nous font plonger (c’est le cas de le dire) dans cet univers aquatique sécurisant au début, puis inquiétant au fur et à mesure de notre prise de conscience sur l’étrangeté de Nautiland. Ils servent parfaitement la poésie onirique du récit, surtout lorsqu’ils nous entrainent dans les profondeurs de la piscine.
 Difficile de vous expliquer en quoi cette bande dessinée m’a autant plu, car il faudrait vous parler de la fin ; or, c’est elle qui fait tout l’intérêt de l’histoire, et ce serait gâcher la découverte que de vous la révéler. 

Je me contenterai donc de vous dire d’absolument lire cette BD déroutante et fascinante, ou de vous conseiller de lire l’avis d’un journaliste du monde, qui m’a donné envie de la découvrir.

lundi 24 octobre 2011

L'héritage Dickens, de Louis Bayard


Présentation de l'éditeur
"Enfant malade, Tim Cratchit est devenu célèbre bien malgré lui.  Il a en effet été l'un des personnages principaux du roman de Charles Dickens, Un conte de Noël. C'était lui, le jeune Tiny Tim, qui réussissait à émouvoir le héros du livre, Ebenezer Scrooge, et devenait ainsi l'instrument de sa rédemption. En 1860, une vingtaine d'années plus tard, Tim a bien changé. Lassé de l'image d'Epinal qui lui a trop longtemps collé à la peau, il vit désormais dans un bordel des bas-fonds de Londres, où, en échange du gîte et du couvert, il apprend à lire et à écrire à la tenancière.  Il lui arrive également de sillonner la Tamise sur le bateau du capitaine Gully pour récupérer les cadavres qui y flottent. C'est ainsi qu'il repêche un jour le corps d'une petite fille, marqué d'une lettre mystérieuse. Quelques jours plus tard, une autre enfant est retrouvée assassinée, son corps marqué de la même façon. Qui s'en prend ainsi aux petites filles perdues des bas-fonds de Londres? C'est le début d'une enquête passionnante pour Tim, qui va le mener dans les beaux quartiers de la ville, là où tout s'achète et se monnaye. Pris dans un réseau de mensonges, de meurtres et de manipulations, ce qu'il va découvrir dépassera tout ce qu'il a pu imaginer."
 
Dickens, un classique de la littérature britannique, et même mondiale. C'est à lui que rend hommage ce "polar/thriller historique" (difficile de mettre une étiquette sur un tel livre) qui nous entraine au coeur des bas-fonds du Londres de 1860.
On y retrouve Tim, jeune héros du Conte de Noël de Dickens (adapté aussi sous le nom Le Noël de Mr Scrooge) qui a bien grandi, et qui surtout nous fait découvrir l'envers du décor, l'histoire que Dickens n'avait pas racontée...

J'ai plongé avec délice dans l'atmosphère de cette Angleterre victorienne, sale, bruyante, pauvre, une Angleterre digne des écrits de Dickens. Tim, Colin et Philly m'ont fait penser à David Copperfield, ou encore Oliver Twist, les deux personnages cultes de l'auteur. 
Louis Bayard sait emmener son lecteur dès les premières pages dans cet univers. Son style entrainant, incisif et drôle capte l'attention, la richesse et la beauté des expressions ravit, sans jamais être trop pompeux. On ne voit pas passer les pages, entrainé par l'intrigue, avide de connaitre la fin de cette histoire, soucieux pour Tim et ses amis quand les dangereux individus qui les poursuivent s'en prennent à eux...
Les personnages sont déroutants : on découvre sous un nouveau jour Tim, ou encore son oncle N, le fameux Mr Scrooge. Mais il y a également tous les autres : Colin, le gamin des rues obligé d'être débrouillard s'il veut s'en sortir dans la vie, Philly la petite fille mystérieuse au coeur de l'intrigue du roman, le capitaine Gully, les filles du bordel de Mrs Sharpe... aucun d'entre eux n'est caricatural, et si tous ne sont pas attachants, chacun d'entre eux possède une épaisseur qui les rend humains.

Au final, vous l'avez compris, j'ai aimé ! Je regrette juste de ne pas connaitre assez bien l'oeuvre de Dickens, tant j'ai senti que le texte de Louis Bayard est truffé de références à son idole. Mais c'est un bon point pour L'héritage Dickens, qui me donne envie de combler ces lacunes... et de découvrir les autres romans de Louis Bayard !

Merci vivement à Newsbook et aux éditions du Cherche-Midi pour cette découverte.

samedi 22 octobre 2011

Carrot cake


Je parlais dans mes envies d'automne de faire un carrot cake, à déguster par une après-midi froide avec un bon thé et un livre.
Aussitôt dit, aussitôt fait, et j'ai essayé la recette trouvée sur le Blog Notes Gourmand pour mon premier gateau de ce genre.
Je n'ai pas fait le glaçage comme dans sa recette, et des aléas ont fait que le gateau a sans doute légèrement trop cuit. Il n'empêche qu'il était vraiment très bon et qu'il n'a pas mis très longtemps à disparaitre du plat !
Voici donc la recette si vous voulez le tester :

Ingrédients (j'ai personnellement réduit les proportions, car ça me semblait vraiment beaucoup) :
- 250 g de sucre brun
- 250 ml d'huile végétale
- 2 càc de cannelle (là par contre j'en ai mis plus pour bien sentir le goût)
- 1/2 càc de bicarbonate de soude
- 3 oeufs
- 540 g de carottes grossièrement râpées
- 120 g de noisettes grossièrement pilées
- 375 g de farine à levure incorporée

glaçage :
- 30 g de beurre
- 80 g de fromage blanc
- 1 càc de zeste de citron finement râpé
- 250 g de sucre glace


La recette :
-  préchauffer le four à 180/190°C, graisser un moule à manqué de 22 cm de diamètre, tapisser le fond de papier sulfurisé
- travailler l'huile, le sucre et les oeufs au batteur électrique pour obtenir un mélange épais
- ajouter les carottes râpées, les noisettes puis les ingrédients secs tamisés, remuer avec une cuilllère en bois
- verser la préparation dans le moule, faire cuire 1h15 au four
- laisser le gâteau reposer 5 minutes puis le démouler sur une grille
-  pendant ce temps, préparer le glaçage : fouetter le beurre, le fromage blanc et le zeste de citron
- quand le mélange forme une mousse légère, incorporer progressivement le sucre glace sans cesser de battre
- napper le gâteau froid de ce glaçage

Bon appétit et bonnes lectures !

(photo trouvée sur le merveilleux Tumblr Tea, coffee and books )

jeudi 20 octobre 2011

Satané Dieu, de Jean-Louis Fournier



Tout d’abord, merci beaucoup à Dieu d’avoir rendu possible la lecture de ce livre par sa volonté divine.
Je ne connaissais pas du tout Jean-Louis Fournier, et ce fut une excellente surprise ! 

Ce livre n’est pas un roman traditionnel, c’est une succession de petites saynètes qui ne dépassent jamais 2-3 pages, dans lesquelles Dieu tente de tout faire pour pourrir la vie des hommes (et il y arrive très bien !), tandis que saint Pierre cherche à le tempérer, en vain. Je pensais que le livre serait plutôt drôle, mais sans plus, mais je me suis vraiment régalée et ai même été touchée par moments tant les mots de Fournier sonnaient juste. Il est remarquable de voir à quel point l’humour est bien plus convaincant que n’importe quel discours. On rit parfois un peu jaune, mais on rit tout de même.

Lors de ma lecture, je voulais marquer mes passages préférés… avant de me rendre compte que je sélectionnais pratiquement tous les chapitres du livre ! Ce simple fait prouve sa qualité, et explique pourquoi je le recommande à tous, particulièrement ceux qui souhaitent passer un agréable moment et rire.


Et plutôt qu’un long discours, je préfère vous laisser avec plusieurs extraits choisis parmi les nombreuses pépites de ce livre :

« Quand je vois Adam avec sa casquette américaine, dans son 4x4 or métallisé, à côté d’une Eve décolorée en pantalon de cuir, en train de remorquer un scooter des mers, j’ai honte d’avoir fait ça »

« C’est beau comme du Lelouch, dit Dieu. Sur une immense plage déserte, un homme et une femme courent à la rencontre l’un de l’autre. Ils se rejoignent et s’embrassent.
Ils sont tranquilles, seuls au monde. La plage est à eux, la mer est à eux, le ciel est à eux, le monde est à eux. Ils sont heureux, soupire Dieu.
Et comme chaque fois qu’il voit des gens heureux, Dieu a la nausée et il réfléchit à ce qu’il pourrait bien inventer. Le couple s’est allongé sur le sable, ils s’enlacent fougueusement. Dieu, jaloux, mate. Il passe ses jumelles à saint Pierre.
-      - Regardez
-      - Ils auraient tort de se gêner
-      - Ne vous inquiétez pas, ça ne va pas durer. Imaginez-les dans quarante ans.
-      - Qu’est-ce qui se passe dans quarante ans ?
-      - Elle aura quarante ans de plus.
-      - Lui aussi.
-       - Oui, mais il boitera.
-       - Ca n’empêche pas les sentiments.
-      - Ils ne se parleront plus. Ils n’auront plus rien à se dire. Ce sera triste, comme un film de Bergman.
Dieu venait d’inventer le quotidien. »

« Au paradis terrestre, on avait des robes blanches toujours immaculées, même quand il y avait eu des nouilles à la sauce tomate le midi. Dieu n’avait pas encore inventé les taches. »

dimanche 16 octobre 2011

Billet de saison


On a eu un été indien assez incroyable, une dernière occasion de profiter de l'été.
Puis très vite, le ciel gris et la pluie nous sont tombés dessus. On pourrait s'en plaindre, mais j'ai savouré l'air frais et piquant pour respirer un grand coup. La semaine dernière, c'était le Festival du film britannique de Dinard, où j'étais bénévole (je vous en reparle bientôt). En dehors du plaisir de travailler dans ce milieu et de rire et pleurer en regardant des films, j'ai profité du bord de la mer, sur la côte bretonne à qui le bleu et le gris vont si bien.


Maintenant, il est temps de sauter sur les feuilles mortes pour les faire craquer, de s'habiller un peu plus chaudement tout en profitant des derniers rayons de soleil, qui sont si dorés à cette époque de l'année.
L'automne me plonge dans une ambiance particulière que je savoure :

* écouter de la folk parce que c'est une saison qui s'y prête si bien
* recueillir de jolies images sur Tumblr, ou sur les sites de Fondantauchocolat et Shopgirl, deux grandes amatrices de l'automne


* Faire un carrot cake pour le savourer à l'heure du gouter avec un thé
* Ressortir mon appareil photo, en attendant (désespérément) mon réflex qui devrait arriver bientôt...

* Regarder des séries ou films qui me plongent dans cette ambiance : Juno, Parenthood (juste pour la maison des parents Braverman), Away we go (dont les BOs tournent en ce moment même sur ma platine d'ailleurs)... si vous avez d'autres suggestions dans le même genre, je prends !

* Faire de longues balades et rentrer se mettre au chaud devant un feu
* Faire un risotto aux champignons (cèpes, girolles, pleurotes) bien crémeux
* Rêver en regardant certains blogs modes de filles américaines comme Sweetheart of the rodeo ou Selective Potential qui donnent envie d'y partir. Les couleurs de l'automne sont tellement belles aux Etats-Unis !
Toutes les images ont été trouvées sur Tumblr (sauf la dernière qui vient du blog Selective Potential)

Je vous laisse avec ma playlist de folk automnale :

vendredi 14 octobre 2011

Fiasco ! Des écrivains en scène, Collectif


Les écrivains auraient bien des choses à nous dire sur les à-côtés de leurs métiers : de la publication du premier manuscrit à la (rançon de) la gloire, ils sont exposés à toutes les situations inimaginables. Or, leur travail consistant à raconter des histoires, pourquoi ne pas nous faire partager ces anecdotes ?

C’est toute l’idée du recueil Hontes. Confessions impudiques mises en scène par les auteurs,  dont sont extraits les morceaux publiés dans Fiasco !, publié dans la collection des Folio à 2€. 

Un seul mot pour donner mon avis sur ce livre : je me suis régalée ! Très petit, je l’ai glissé dans mon sac pour mes trajets de bus quotidiens. Le format (des récits de quelques pages seulement) se prêtait parfaitement à ces moments de lecture grappillés de ci, de là. A tel point que j’aurais aimé pouvoir tenir plus longtemps sur le recueil, et que je l’ai fini bien trop rapidement…
Les anecdotes sur la honte sont les plus universelles : chacun d’entre nous en a de nombreuses à raconter. Mais lorsque ce sont des écrivains qui le font, c’est encore plus drôle et plaisant. Tous les récits m’ont accrochée dès le début et m’ont donné envie de découvrir les bibliographies des auteurs du livre, en particulier John Banville dont j’avais déjà entendu parler  sans être particulièrement tentée, jusqu’à ce que je lise son témoignage, un bonheur pour les yeux et les oreilles :

 « Je suis arrivé à Miami par un de ces après-midi que je croyais réservés aux pays arabes : tout n’était que blanc burnous et camaïeux infinis d’ocre doux et de bleu pâle. Vue de la route de l’aéroport, la ville miroitait sous une brume pourpre où tremblotaient ses tours en verre et argent (…) Posé à la fenêtre, je contemplais cette lumineuse scène paradisiaque en m’imaginant que j’avais atterri sur une autre planète, infiniment plus agréable que celle, à l’autre bout de la galaxie, sur laquelle le monde tel que je le connais avait été maladroitement modelé. »

Les situations cocasses rivalisent les unes avec les autres : entre Jonathan Coe obligé de ramper pour sortir en avance d’une émission télé sans passer dans le champ de la caméra, Chuck Palahniuk qui s’entend dire à une séance de dédicaces « je ne vais quand même pas faire la queue des heures pour faire signer mes bouquins par ce gros naze ! », Alan Warner obligé de signer un livre qui n’est pas de lui mais d’un homonyme à des voisins enthousiastes ou encore Thomas Lynch qui croit reconnaitre un fan à un festival de poésie alors que ce n’est autre que l’acteur Ralph Fiennes qui se tient devant lui, le temps passe bien trop vite et déjà ce petit recueil est fini.

Il ne me reste plus qu’à lire la version complète dont il est extrait !

Merci beaucoup aux éditions Folio et à Livraddict pour cette découverte. 
Première lecture pour le challenge de George Le nez dans les livres.

lundi 3 octobre 2011

Divergent, Veronica Roth


Je tiens tout d'abord à remercier les Editions Nathan et le site Livraddict qui m'ont permis de découvrir ce roman !

Divergent était annoncé comme LE livre de la rentrée, voire de l’année. Les éditions Nathan n’ont d’ailleurs pas lésiné sur les moyens de promotion, mais je ne m’en plaindrai pas puisque cela m’a permis de découvrir le livre avant sa sortie.
Cependant, peut-être que l’enthousiasme général qu’on rencontre pour le livre explique ma légère déception en ce qui concerne quelques aspects du roman.

J’ai beaucoup aimé le livre : dès le début, j’ai apprécié le personnage de Tris et j’ai été très curieuse sur l’univers dans lequel elle vit. Dans son monde, on est réparti en factions, auxquelles on appartient corps et âme (une devise dit « la faction avant la famille »), et qui déterminent jusqu’au comportement de tous les jours. Très vite, on sent des tensions : cette organisation de la ville faite pour le bien de tous a ses ratés. La faction de Tris, les Altruistes, apparait peu à peu comme les bouc-émissaires de la société, et leur gestion de la politique est vivement critiquée. 

Tris pense échapper à cela puisqu’elle fait le choix lors de ses seize ans de partir dans la faction des Audacieux. Cependant, son origine Altruiste ne va pas la quitter, non seulement parce que les autres autour d’elle continuent à la traiter en tant que telle, mais aussi parce qu’elle s’aperçoit que cela fait partie de sa personnalité. La réflexion que le livre entraine sur les qualités personnelles de chacun est très intéressante. Au final, ce sont les Divergent, qui n’ont pas fait un choix tranché d’une seule faction, qui ont l’ouverture d’esprit qui leur permet de sauver les leurs et eux-mêmes.


J’ai dévoré le livre, passionnée par la formation de Tris chez les Audacieux, ses difficultés face à ses adversaires, ses liens avec ses amis, et bien sûr son coup de cœur pour le bel instructeur, Quatre. L’auteure ne s’est pas contentée de raconter les aventures de son héroïne, mais a donné une dimension plus large à son récit : Tris vit en effet un moment charnière. Partout dans la ville, on sent que quelque chose de grave se prépare, et le récit prend une tout autre dimension passés les deux-tiers du roman.
C’était une très bonne idée, mais je suis désolée de dire que je n’y ai pas vraiment cru. Les enchainements des événements me semblaient parfois trop faciles, les méchants pas assez effrayants. Même quand la mort planait au-dessus de la tête de Tris, je ne pouvais pas croire qu’elle risquait sa vie. Pendant toute la seconde partie du roman, je me suis sentie en dehors de l’intrigue, tout était vraiment trop facile.

J’espère que l’on en saura plus dans le tome suivant, Insurgent (sortie prévue vers mai 2012 en VO selon le blog de l’auteure), et que ma frustration sera comblée !



Mon avis a donc été assez mitigé. Même si j’ai vraiment aimé découvrir cet univers et suivre Tris et ses compagnons, la dimension politique du roman aurait pu être mieux exploitée. Ca ne m’empêchera pas de lire le second tome lorsqu’il sortira !

Ce livre sort le 6 octobre, soit jeudi prochain.
Et vous, avez-vous cédé au phénomène Divergent, ou au contraire est-ce qu’il vous rebute ?

Ce livre est mon premier pour le challenge Dystopie de Prune