Teen song est le « carnet intime » d’une
adolescente de 15 ans, dont le prénom restera mystérieux. Elle déteste le
collège, les cours et les surveillants, ses parents la gonflent, les garçons
sont nuls… seule la musique la sauve. Quand elle écoute son groupe préféré, les
mythiques Led Zeppelin, elle oublie tout le reste. Elle regarde en boucle les
DVDs de leurs concerts en rêvant sur le chanteur Robert Plant et le guitariste
Jimmy Page, et en regrettant d’être née trop tard pour assister en vrai à leurs
performances…
« Au concert d’Earls Court en 1975, ils enchainent
trois morceaux à la guitare acoustique. Super feeling. A un moment, Robert
regarde la caméra et fait un petit sourire trop craquant et j’ai l’impression
qu’il me sourit à moi, et j’arrête pas de revenir en arrière pour le revoir me
sourire encore. »
Attention, petit bijou inside ! Ce livre tourne autour
de thèmes très classiques pour une histoire d’ados, les parents, les cours, les
garçons… mais chaque ligne est criante de vérité. Cette fille m’a tellement
rappelée moi à son âge que c’en était troublant.
Quand on a 15 ans, beaucoup de choses ne sont pas faciles.
On est mal dans sa peau, on se pose beaucoup de questions… Mais on vit aussi
les choses avec une intensité incroyable. La musique pour l’héroïne, c’est tout
ce qui compte : quand elle va mal, elle écoute Immigrant song et hurle
avec Plant, et tout de suite les choses s’arrangent (au moins un peu).
Quand elle s’ennuie, elle fait des recherches jusqu’à plus soif sur internet, traduit les paroles des chansons, leur cherche des significations (tâche d’autant plus ardue quand on voit l’œuvre de Led Zeppelin, dont les membres ne fumaient pas que les pâquerettes…). Ou alors elle fait des tags dans les toilettes du collège. Oui mais pas n’importe lesquels, elle note les paroles du requiem pour un con de Gainsbourg dédicacé à la pionne… Rock’n’roll, la gamine !
Quand elle s’ennuie, elle fait des recherches jusqu’à plus soif sur internet, traduit les paroles des chansons, leur cherche des significations (tâche d’autant plus ardue quand on voit l’œuvre de Led Zeppelin, dont les membres ne fumaient pas que les pâquerettes…). Ou alors elle fait des tags dans les toilettes du collège. Oui mais pas n’importe lesquels, elle note les paroles du requiem pour un con de Gainsbourg dédicacé à la pionne… Rock’n’roll, la gamine !
« Tous ceux qui ont survécu à l’orgie des seventies. On
adore leur image et leur musique d’avant. Ils sont vivants, mais on les vénère
déjà comme des morts. Ca doit être dur d’être adoré pour ce qu’on était. Même
si c’est carrément mieux que d’avoir une vie de merde et que tout le monde s’en
foute. »
Du matin quand elle se lève, au coucher lorsqu’elle s’endort
son casque sur les oreilles, elle vit par et pour la musique. Cette ado,
c’était moi jusqu’à il y a encore peu de temps. Je ne pensais pas qu’une adulte
pouvait aussi bien comprendre et mettre des mots sur ces sentiments.
En plus de cela, le carnet est ponctué de dessins griffonnés
ou très soignés, qui, plus qu’illustrer le récit, lui donnent vie. Quand on lit
ce roman, on a envie de mettre le son très fort, de danser, de vivre juste un
peu plus fort, parce que ça fait du bien. Pour compléter le tout, on apprend
plein de choses sur Led Zeppelin, un groupe que j’aime beaucoup sans pour
autant être fan, mais en tout cas un groupe incontournable du XXème siècle.
Si j’avais un ado sous la main, je lui offrirais sur le
champ ce livre. En attendant, je ne peux que vous conseiller de le lire !
Si vous avez été comme cette ado, ou même peut-être si vous êtes parent victime
des décibels bruyantes qui s’échappent de la chambre du votre.
« Je déteste Sarkozy. En plus, il est fan de Johnny
Hallyday. Alors que quand il était jeune, il aurait pu voir Led Zep en concert.
La burne. »
J’ai évidemment mis sur la platine un disque de Led Zep
pendant ma lecture :. Notre narratrice a sa préférence pour III, mais j’ai
choisi IV (les quatre premiers albums du groupe n’ont pas de nom, donc ils sont
tout bêtement désignés par des chiffres), acheté justement quand j’avais 15 ans.
Et j’ai retrouvé cette sensation jouissive quand les premières notes de Black
Dog ont retenti…
“Hey, hey, mama,
said, the way you move, gonna make you sweat, gonna make you groove…”
11 commentaires:
Il a l'air bien ce petit roman , en tout cas tu le vends bien et tu me rends curieuse !
Quel enthousiasme ! Connais-tu Métal Mélodie, de Maryvonne Ripert ? Pas le même genre d'histoire, mais une ado rebelle aussi.
C'est là que je me dis que je n'ai pas eu une adolescence tout à fait comme les autres ;)
Natacha : oui je savais pas à quoi m'attendre quand je l'ai emprunté, et vraiment c'était une bonne surprise !
Anne : oui oui je suis très enthousiaste. Je vais aller voir ça, merci pour le conseil !
My : il en faut pour tous les gouts ! ;)
Ton avis me donne envie de le lire :)
je viens de le terminer et je dois avouer que la surprise est énorme!!un sacré bon bouquin!!!
Adalana : tant mieux ! J'ai vraiment aimé :)
Gerry : oh c'est super, je suis ravie que tu aies aimé ! :)
une auteure jeunesse que j'apprécie bcp. http://www.audouchoc.com/article-teen-song-claudine-desmarteau-49842428.html
pour metal meldoy, c'est un bon conseil ;-)
http://www.audouchoc.com/article-metal-melodie-maryvonne-rippert-51035929.html
Du coup j'ai emprunté Metal melody, une de mes prochaines lectures !
Tu me donnes vraiment envie de le découvrir. Et hop, un de plus sur ma wishlist ! Merci. :D
Je t'en prie ! Pour moi, il vaut vraiment le détour !
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