Résumé : Enfermé dans la Grande Galerie du Louvre, Jacques Saunière n'a plus que quelques instants à vivre. Blessé mortellement, le conservateur en chef va emporter son secret avec lui. Il lui reste cependant un mince espoir de ne pas briser cette chaîne ininterrompue depuis des siècles. Mais il lui faut agir vite. Une seule personne au monde peut prendre la relève, décrypter le code et être traquée à son tour...
Après avoir entendu parler de ce livre pendant des années et étant donné qu’on me l’avait prêté, je me suis enfin décidée à lire le Da Vinci Code, pour comprendre pourquoi il avait eu un tel succès. Et autant dire dès le début que j’ai eu un peu de mal à comprendre…
L’histoire commence bien, le rythme est fluide et le livre se lit assez rapidement. Les deux personnages principaux, Robert Langdon et Sophie Neveu, sont plutôt sympathiques et j’avais envie de connaître la suite. Lire un roman qui avait pour cadre un des plus grands musées au monde était original et distrayant.
Les clichés égrenés ça et là m’ont tout de même dérangée, voire profondément agacée. Selon Dan Brown, la loi en France est toujours du côté de la police, ce qui explique qu’un homme puisse être inquiété pour un meurtre parce que son nom est écrit à côté du cadavre et que le policier chargé de l’enquête a besoin d’améliorer sa réputation. Et sa seule solution est de s'enfuir, quitte à manquer de mourir à multiples reprises. Mouais. Mais ce n’est pas tout, en plus d’avoir un système judiciaire défaillant, nous avons des mœurs qui n’existent pas aux Etats-Unis, comme le montre ce petit extrait :
« Langdon studied the beautiful young woman, well aware that aging men in France often took young mistresses ».
Après avoir entendu parler de ce livre pendant des années et étant donné qu’on me l’avait prêté, je me suis enfin décidée à lire le Da Vinci Code, pour comprendre pourquoi il avait eu un tel succès. Et autant dire dès le début que j’ai eu un peu de mal à comprendre…
L’histoire commence bien, le rythme est fluide et le livre se lit assez rapidement. Les deux personnages principaux, Robert Langdon et Sophie Neveu, sont plutôt sympathiques et j’avais envie de connaître la suite. Lire un roman qui avait pour cadre un des plus grands musées au monde était original et distrayant.
Les clichés égrenés ça et là m’ont tout de même dérangée, voire profondément agacée. Selon Dan Brown, la loi en France est toujours du côté de la police, ce qui explique qu’un homme puisse être inquiété pour un meurtre parce que son nom est écrit à côté du cadavre et que le policier chargé de l’enquête a besoin d’améliorer sa réputation. Et sa seule solution est de s'enfuir, quitte à manquer de mourir à multiples reprises. Mouais. Mais ce n’est pas tout, en plus d’avoir un système judiciaire défaillant, nous avons des mœurs qui n’existent pas aux Etats-Unis, comme le montre ce petit extrait :
« Langdon studied the beautiful young woman, well aware that aging men in France often took young mistresses ».
Eh oui, au cas où vous ne le sauriez pas, le français qui vieillit développe une prédisposition à sortir avec des jeunettes.
Mais jusque là, ces défauts restaient mineurs. C’est à la moitié du livre que les choses se sont véritablement gâtées. Il faut dire que je ne m’intéresse pas du tout à tout ce qui est mystique, sociétés secrètes ou autres théories du complot. Les révélations sur le Graal m’ont donc complètement laissée de marbre. Pourtant, ça allait encore à ce moment, parce que j’aimais bien le jeu de pistes pour déchiffrer les codes laissés par Jacques Saunière. En revanche, la fin m’a semblé complètement bidon. Je n’ai pas réussi à croire que l’assassin aurait pu faire tout ça pour ça, ça me semblait trop gros. Les symboles que Langdon voyait dans tout le livre m'ont aussi laissée dubitative : on peut voir des signes partout à partir du moment où on en cherche...
La capacité des personnages à toujours trouver une idée brillantissime au moment où tout semblait perdu finissait aussi par être un peu suspecte, surtout après avoir cavalé pendant un ou deux jours sans dormir (je devrais peut-être me mettre à la quête du Saint-Graal pour avoir autant d’énergie qu’eux…). Et je ne parle même pas de la révélation sur la famille de Sophie à la fin, je n’ai rien ressenti tellement je n’y croyais pas. Ou de l’histoire d’amour, à la fois ultra-prévisible (il semblerait que ce soit un fait : un homme qui sent les cheveux d’une femme dans un thriller ne peut qu’être troublé et tomber amoureux d’elle) et en même temps, très bâclée (s’embrasser à la dernière page sur 600 sans que le lecteur ne ressente à aucun moment dans le livre qu'il se passe quelque chose, je veux bien croire qu’une telle aventure rapproche, mais un peu plus de matière n’aurait pas fait de mal).
J’ai quand même fini le livre, parce que l’idée de départ de l’intrigue me plaisait beaucoup, mais je n'ai du tout réussi à croire les motivations des personnages et les révélations faites dans le livre. Une grosse déception, donc.
3 commentaires:
Les histoires d'amour un peu bidon, c'est récurrent chez Dan Brown, ça a d'ailleurs tendance a me porter sur les nerfs a force :o Mais pour le reste, je peux tout à fait comprendre que les révélations, surtout celles concernant la famille de Sophie, soient difficile à avaler...
Je ne sais pas si tu compte donner une seconde chance a l'un des bouquins de Brown, mais je te conseille "Anges & démons" c'est moins tiré par les cheveux, et il y a moins de longueurs ;)
J'ai lu les trois premiers chapitres d'Anges et démons qui étaient à la fin de mon livre, et vraiment, j'étais stupéfaite de voir que ça commençait exactement comme Da Vinci Code !! Donc pour l'instant, ça ne me tente pas trop, mais comme d'autres gens m'ont dit la même chose que toi, je le lirai peut-être un jour !
Je comprend quand même ce que tu reproche au livre je suis un peu d'accord mais chez moi ça a fonctionné. En revanche si le schéma est le même dans tout ses livres pas sûr que j'apprécie.
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